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Les dix dates clés de la banque BNP Paribas

L'annonce du départ à la retraite de Michel Pébereau, président de BNP Paribas, est attendue ce mercredi 11 mai lors de l'assemblée générale des actionnaires. L'occasion de revenir sur les grandes dates de ces deux dernières décennies qui ont fait de cet établissement, le premier groupe bancaire français et le troisième en Europe par la capitalisation boursière.
latribune.fr avec Reuters
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* 1966 : le ministère des Finances annonce la création de la Banque nationale de Paris (BNP), née de la fusion de la Banque nationale pour le commerce et l'industrie (BNCI) et du Crédit national d'escompte de Paris (CNEP)

* 1993 : Michel Pébereau est nommé président-directeur général de la BNP et mène la privatisation de la banque.

* 1999 : la BNP lance un double raid boursier sur la Société générale et sur Paribas . Au terme d'une bataille boursière de six mois, la banque présidée par Michel Pébereau met la main sur Paribas mais doit renoncer à la Société Générale.

* 2003 : BNP Paribas décide de séparer les fonctions de président du conseil d'administration et de directeur général. Michel Pébereau prend la présidence et Baudouin Prot la direction générale.

* 2006 : BNP Paribas rachète la banque italienne Banca Nazionale del Lavoro (BNL) pour 9 milliards d'euros.

* 2007 : la banque crée la panique sur les marchés financiers en annonçant début août le gel temporaire de trois fonds investis sur des actifs immobiliers américains.

* 2008 : BNP Paribas annonce qu'elle renonce à lancer une offensive sur la Société générale affaiblie par l'affaire Kerviel et la révélation en janvier d'une perte record de trading de 4,9 milliards d'euros.

* Fin 2008 - début 2009 : la banque reçoit une aide de 5,1 milliards d'euros de l'Etat français dans le cadre du plan de soutien au secteur bancaire. L'aide sera remboursée à l'automne 2009 après une augmentation de capital.

* 2009 : au terme de plus de six mois de négociations et de bataille judiciaire, BNP Paribas boucle le rachat de la banque belge Fortis confrontée à de graves difficultés financières à l'automne 2008, au plus fort de la crise.

* 2009 : BNP Paribas provoque un tollé dans la classe politique et le monde syndical après des révélations sur les bonus des traders de la banque en pleine crise financière. Le gouvernement doit intervenir pour encadrer les bonus des banques françaises.

latribune.fr avec Reuters

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Commentaires 4
à écrit le 11/05/2011 à 11:36
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Il serait intéressant de connaître le taux du prêt, et dans la foulée la somme engrangée par l'Etat français, c'est-à-dire les contribuables qui sont ainsi devenus d'affreux banquiers !
le 12/05/2011 à 7:02
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Le prêt est à un taux d'environ 8% ce qui fait que l'Etat a réalisé une opération plutôt juteuse contrairement aux idées reçus de "don gratuit" des gentils contribuables aux méchantes banques.
à écrit le 11/05/2011 à 6:50
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BNP ne reçoit pas une aide, mais bénéficie d'un pret. Ce n'est pas la même chose. Ceci entretient la croyance populaire que les banques ont touché de l'argent sans contrepartie.
le 11/05/2011 à 20:24
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et même que l'ETAT a perçu des interêts sur ces prêts. plus d' 1 milliard d'euros

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