Bitcoin : Dimon regrette d'avoir parlé d'arnaque

Le patron de JP Morgan, raillé pour avoir qualifié la monnaie virtuelle d'escroquerie, tient des propos plus mesurés et encense désormais la technologie Blockchain.
Delphine Cuny
Le bitcoin est une escroquerie qui va mal finir avait déclaré en septembre le patron de la première banque américaine, JP Morgan, voix très écoutée à Wall Street.
Le bitcoin est "une escroquerie qui va mal finir" avait déclaré en septembre le patron de la première banque américaine, JP Morgan, voix très écoutée à Wall Street. (Crédits : Reuters)

A l'heure où son concurrent Goldman Sachs se prépare à ouvrir un desk de trading en bitcoin, Jamie Dimon, le patron de la puissante JP Morgan, la première banque américaine en termes d'actifs, ne peut donner l'impression de passer à côté de ce phénomène. En septembre dernier, il avait étrillé la monnaie virtuelle, la qualifiant d'"escroquerie qui va mal finir", de bulle "pire que celle des tulipes", la première de l'histoire, et prédisant une implosion. Il avait même affirmé qu'il "licencierai[t] sur le champ" les traders qui viendraient à passer des ordres sur le bitcoin.

Des commentaires qui lui avaient valu une volée de moqueries. Le prix de la monnaie virtuelle a grimpé de 30% dans le mois qui a suivi, attirant de plus en plus l'intérêt des opérateurs financiers et du grand public.

Rétropédalage

Interrogé en octobre, il avait déjà un peu rétro-pédalé, disant qu'il préférait ne plus trop en parler. Ce mardi, interviewé sur la chaîne Fox Business, il a finalement regretté ses critiques contre le bitcoin et botté en touche :

"J'ai juste une opinion différente de celle des autres, je ne m'intéresse pas du tout à ce sujet". En revanche, il est revenu sur le potentiel de la technologie sous-jacente du bitcoin, la Blockchain.

 "La Blockchain est réelle. On peut avoir des crypto-yens, des crypto-dollars et des choses de ce type", a fait valoir le banquier. "Quant aux ICO (Initial Coin Offerings, levées de fonds en monnaies virtuelles, Ndlr), vous devez regarder au cas par cas", a-t-il estimé.

Delphine Cuny

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Commentaires 2
à écrit le 11/01/2018 à 9:31
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Sans parler de cette riposte de trump avec sa baisse massive d'impôts afin de concurrencer le dumping fiscal mondial organisé par l'UE, les EU du coup ont tout intérêt à laisser prospérer un autre concurrent des paradis fiscaux, le bit coin. CE q...

à écrit le 10/01/2018 à 12:28
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HAHAHAHAHAHAHA

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