Aviva France a annoncé des affaires nouvelles assurance vie, épargne et retraite, en baisse de 14% à 1,3 milliard d'euros (contre 1,5 milliard d'euros au premier trimestre 2010).
La filiale de l'assureur britannique attribue notamment ces difficultés à un recul marqué de l'AFER, (Association Française d'Epargne et de Retraite) qui compte 700 000 adhérents à son contrat d'assurance vie, dont la collecte s'est établie à 664 millions d'euros. Selon l'assureur, ce contrat avait il y a un an bénéficié d'une performance très élevée et atypique, « en effet, la collecte exceptionnelle du contrat AFER avait atteint un niveau historique de +56 % au 1er trimestre 2010 » indique Nicolas Schimel, directeur général d'Aviva France. Le recul de la collecte du contrat AFER a son importance pour Aviva car il en est l'assureur depuis l'origine, il y a trente-quatre ans. L'association AFER gère plus de 40 milliards d'euros. Par ailleurs, Aviva France enregistre une hausse de la part d'unités de compte dans sa collecte, de 15% à 21%.
Au plan mondial, Andrew Moss, le directeur général du groupe Aviva se félicite de la performance en assurance dommages avec des primes émises nettes de 2,7 milliards de livres sterling pendant les trois premiers mois de 2011, en hausse de 9 % par rapport au 1er trimestre 2010. Le ratio combiné (les insitres et les charges rapportées aux primes) du groupe s'est amélioré à 97 % contre 102 % un an auparavant.
Aviva a par ailleurs annoncé étendre son partenariat de distribution d'assurances dommages avec la banque HSBC au Royaume-Uni. L'accord exclusif de cinq ans signé en 2007 entre Aviva et HSBC concernant les assurances habitation, voyages et emprunteurs au Royaume-Uni, est étendu jusqu'en 2016. Il permet aux clients de la banque de souscrire des assurances dommages dans les points de vente au Royaume-Uni, par téléphone ou par internet.
La collecte d'Aviva en assurance vie est par contre en baisse de 14 % par rapport au 1er trimestre 2010 à 8,8 milliards de livres sterling.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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