Alors qu'à fin février, le groupe a déjà supprimé 1.500 salariés, cette fois, il annonce le licenciement de 1.000 emplois de plus. A l'occasion d'une conférence annuelle, son dirigeant, Klaus Eberhardt, a aussi prévenu que les plans de suppression de postes pourraient encore être étendus. Le groupe a également annoncé avoir dégagé en 2008 un bénéfice net en recul de 10% à 135 millions d'euros. Mais il prévoit de verser un dividende de 1,30 euro par action, selon un communiqué du groupe.
Depuis janvier déjà, Rheinmetall a mis environ 6.000 autres salariés au chômage partiel, a indiqué son patron. Au 31 décembre, le groupe employait environ 21.000 personnes dans le monde. Mais Rheinmetall, dont les activités liées à la défense sont positives, précise être affecté par l'effondrement des marchés automobiles.
Pour 2009, Rheinmetall mise sur la résistance de sa division défense, qui construit des chars, notamment pour l'armée allemande, pour compenser la morosité de l'automobile. Au total, le bénéfice devrait être "respectable", même s'il sera "inférieur aux années précédentes". Dans ce secteur il prévoit un chiffre d'affaires de 1,9 milliard pour 2009, contre 1,8 milliard en 2008. Il l'explique notamment par l'obtention "d'importants gros contrats de l'armée allemande sont attendus pour l'exercice 2009". Il ajoute également vouloir profiter de ses acquisitions à l'étranger et de coopérations.
Il a d'ailleurs annoncé être en négociation avec son compatriote MAN pour une alliance sur les véhicules de transport militaire.
En revanche, dans le secteur de l'automobile, le groupe allemand ne fait aucune prévision.
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