Son chiffre d'affaires a reculé de 14% à 19,15 milliards, principalement en raison d'une baisse des livraisons à l'armée américaine liée à son retrait d'Irak. Les analystes attendaient en moyenne des ventes de 22,27 milliards. L'excédent brut d'exploitation (Ebita) de BAE s'est élevé à 2,02 milliards de livres (2,43 milliards d'euros), contre 1,9 milliard attendu.
Le premier groupe de défense européen, qui tire 47% de son chiffre d'affaires des Etats-Unis et 29% de la Grande-Bretagne, a pâti des réductions de dépenses militaires décidées par Washington et Londres dans le cadre de l'assainissement de leurs finances publiques. BAE a également subi le contrecoup du report par l'Arabie saoudite d'une commande de 72 avions de chasse Typhoon construits par Eurofighter, un consortium auquel le groupe appartient.
En début d'après-midi, l'action BAE perdait 2,94% à 323, 20 euros. Le groupe britannique et le français Dassault Aviation devraient cependant se voir confier le développement de la prochaine génération d'avion de combat européen, selon une information du quotidien Les Echos. "Tout le monde fait comme si le marché mondial de la défense était en train de flancher; ce n'est pas le cas", commente Edward Hunt, consultant pour IHS Jane's Consulting. Malgré des perspectives incertaines, BAE a accru son dividende annuel de 7,4% à 18,8 pence par action.
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