Défense : la DGA a exécuté à l'euro près son budget en 2012

Fin 2012, il restait dans les caisses de la DGA... 47 centimes d'euros sur le plafond des dépenses autorisées pour les crédits 2012 dédiés aux études amont et un peu plus de 50 euros sur le budget équipement des forces.
Le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon Copyright Reuters

C'est une belle performance pour la direction générale de l'armement (DGA). Et cela prouve aux yeux de ses détracteurs que la maison est bien tenue sous la direction du Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon. Selon nos informations, la DGA a parfaitement exécuté au centime d'euros près le budget 2012 de Recherche et Technologies (R&T). A la fin de l'année dernière, il restait dans les caisses de la DGA... 47 centimes d'euros sur le plafond des dépenses autorisées pour les crédits 2012 dédiés aux études amont des grands programmes d'équipement, qui s'élevaient dans le projet de loi de finances 2012 à environ 750 millions d'euros. Une performance réitérée également sur le budget des équipements des forces, un budget de l'ordre de 10 milliards d'euros. Il ne restait qu'un peu plus de 50 euros dans les caisses de la DGA à fin 2012 sur le plafond des dépenses autorisées.

Un budget sous tension

En octobre, Laurent Collet-Billon avait fait un point devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale sur le budget 146 (Equipement des forces). "Les besoins de paiement du programme 146, hors titre 2, sont estimés pour 2012 à 11,6 milliards d'euros pour des ressources envisagées à hauteur de 9,8 milliards, en escomptant la levée des 480 millions d'euros de réserves et en incluant 936 millions de ressources extra-budgétaires issues de la vente de fréquence", avait-il indiqué. En fin d'année, le ministère a obtenu la levée de la réserve. "Le report de charge s'élèvera donc à la fin de l'année à 1,7 milliard, soit environ deux mois de paiement, en supposant la levée de la réserve réglementaire", avait-il également ajouté. S'agissant des études amont, "les besoins de paiement pour les études amont sont estimés à 756 millions d'euros, ce qui correspondrait à un solde de gestion de l'ordre de 85 millions d'euros dans l'hypothèse de la levée des 40 millions de réserves".

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Commentaires 8
à écrit le 29/01/2013 à 23:12
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Bravo , où sont les drones ?

à écrit le 29/01/2013 à 16:13
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Un bon gestionnaire des deniers publics est-il celui qui respecte au centime près le montant de la ligne budgétaire allouée....au risque de la voir réduire si il ne l'utilise pas complètement, ou celui qui parvient à faire des économies en faisant re...

à écrit le 29/01/2013 à 15:32
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C'est exemplaire en effet. Bravo. Cela montre qu'il existe des agences d'état utiles et très bien gérées. Que cela serve d'exemple.

le 29/01/2013 à 19:02
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Il est vrai que les budgets cités relèvent d'activités commerciales à risque ;-) Tenir un budget quand il est toujours possible de retarder un paiement est d'une terrifiante difficulté en effet. Sans parler de la stratégie de la soute à essence si pa...

le 30/01/2013 à 12:47
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Quand on sait qu'on va dépasser, avant le dernier trimestre, on reporte les projets, les lots, les achats qui ne peuvent pas être éxécuté dans le poste budgetaire de l'année courante, faut apprendre comment ca marche, c'est valable dans tous les con...

à écrit le 29/01/2013 à 14:08
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Ils ont mis le chauffage a donf avec les fenêtres ouvertes, et ont coupé juste quand ils ont atteint 0 ? en caisse :-)

le 29/01/2013 à 16:43
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exactement, cela peut traduire un budget alloué plus important que nécessaire...

le 29/01/2013 à 16:59
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Et la marmotte... des commentaites de haute volée !

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