Renault Trucks : Volvo refuse le prêt de 500 millions d'euros du gouvernement français

Le constructeur suédois n'acceptera pas le prêt de 500 millions d'euros proposé par le gouvernement français pour sa filiale, estimant que les conditions sont trop contraignantes.

Renault Trucks ne bénéficiera pas du prêt de 500 millions d'euros que le gouvernement français était prêt à lui accorder. Sa maison mère, le groupe suédois Volvo, a en effet annoncé ce mardi que les conditions fixées étaient trop contraignantes et qu'elle refusait par conséquent ce prêt, accordé pour une durée de 5 ans à un taux préférentiel de 6%, contre les 11% à 12% consentis actuellement par les banques.

"Avec ces prêts, il semble qu'il ne soit pas possible de supprimer des emplois ou de fermer une usine. Nous ne pouvons satisfaire à des conditions comme celles-ci", a expliqué à l'AFP (Agence France Presse), un porte-parole du constructeur, spécialisé notamment dans les poids lourds. "Nous avons été en discussions (avec le gouvernement français) mais on ne nous a pas proposé de prêt de 500 millions d'euros".

Pourtant, lundi, le gouvernement français a annoncé son intention de prêter 6,5 milliards d'euros aux constructeurs automobiles français, avec 3 milliards pour PSA Peugeot Citroën et 3 milliards pour Renault ainsi que 500 millions pour Renault Trucks. En échange, les groupes devaient s'engager à ne pas fermer de sites en France et à éviter les licenciements dans l'Hexagone. Des conditions auxquelles se sont pliés les deux grands constructeurs français.

Numéro 2 mondial des poids lourds, Volvo a vu ses ventes reculer de 22% et ses commandes s'effondrer de 82% au quatrième trimestre du fait du ralentissement économique. Le groupe a annoncé la suppression de 5.800 emplois l'an passé. Sa filiale française Renault Trucks (ex-Renault Véhicules Industriels), acquise en 2001, emploie près de 14.000 personnes, en très grande majorité en France.

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Bravo Zorro ! Tant qu'il était président de l'Europe, et vas-y que je défends L'Europe dont je suis le président. Et à peine redevenu le petit président d'un des pays de l'Europe, plus rien à foutre des règles édictées avec nos partenaires européens....

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