La Mini a bien résisté mais elle n'échappe à la crise du secteur automobile. Son propriétaire, le groupe allemand BMW prévoit notamment de réduire la production de l'usine d'Oxford qui la fabrique. Cela devrait entrainer la suppression de 850 emplois sur le site où a été produit 235.000 voitures l'an dernier. Oxford ne fonctionnera désormais que cinq jours par semaine au lieu de sept.
Le mois de janvier a été particulièrement dur pour Mini. Ses ventes mondiales ont chuté de 34,5% à environ 10.100 unités, selon un porte-parole du groupe allemand. Cette mesure devait donc permettre à BMW de mieux s'adapter à la demande.
Le Royaume-Uni paie un lourd tribut à la crise du secteur automobile. Ce sont déjà plus de 3.000 suppressions d'emplois qui ont été annoncés par plusieurs constructeurs automobiles. Parmi eux figurent: Nissan, Jaguar Land Rover et Aston Martin. L'industrie automobiles britannique, en grande partie détenue par des capitaux étrangers, emploie 800.000 personnes.
Le gouvernement britannique le mois dernier a annoncé des garanties de crédit susceptibles d'atteindre 2,3 milliards de livres (2,6 milliards d'euros) pour faciliter le financement du secteur. Mais cette mesure a été accueillie avec prudence par les industriels et les syndicats la jugent insuffisante.
Par ailleurs, la crise serait aussi à l'origine d'un rapprochement précipité entre les deux grands rivaux allemands de l'automobile haut de gamme, Daimler et BMW. Ces derniers devraient produire prochainement des pièces ensemble selon le Süddeutsche Zeitung de ce lundi.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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