Contrairement à de nombreux constructeurs, le bilan comptable de Daimler est resté positif en 2008, mais les performances du groupe ont connu une véritable dégringolade. Sur l'année, le bénéfice n'atteint "que" 1,4 milliard d'euros, en baisse de 65% par rapport à 2007. Il a été fortement pénalisé par des charges massives et un très fort ralentissement de l'activité du groupe au quatrième trimestre.
Sur les trois derniers mois de l'année, Daimler accuse en effet une perte de 1,5 milliard d'euros, contre un bénéfice net de 1,7 milliard un an auparavant. L'activité a clairement ralenti au quatrième trimestre mais, sur l'année, le chiffre d'affaires n'a reculé que de 3,5% à 95,9 milliards d'euros.
Ce qui a particulièrement plombé le bilan du groupe allemand, c'est sa participation de 19,9% dans l'américain Chrysler, dont il essaye de se débarrasser depuis plusieurs mois déjà. Le groupe a dû enregistrer des charges globales pour un montant de 3,2 milliards d'euros, dont 1,8 milliard sous forme de dépréciations sur des actifs liés à Chrysler et 1,4 milliard lié directement à la valeur de sa participation.
Pour l'année à venir, Daimler table sur des charges aussi "considérables", ainsi qu'à un recul des ventes, notamment pour sa division automobile Mercedez-Benz et pour ses camions. Le groupe a refusé de préciser ses objectifs, tant que le marché restera aussi incertain. En 2008, il n'a pas atteint ses prévisions, qu'il avait pourtant révisées à la baisse deux fois. Le groupe va tout de même verser un dividende de 0,60 euro par action à ses actionnaires, contre 2 euros pour l'exercice 2007.
(retrouvez le communiqué de Daimler).
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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