Renault propose de mettre toutes ses catégories de personnel au chômage partiel

Le constructeur automobile français a proposé un "contrat social de crise" aux organisations syndicales dans lequel il propose d'étendre les mesures de chômage partiel aux cadres et aux ingénieurs.

Renault propose aux syndicats de généraliser le chômage partiel à l'ensemble des catégories professionnels, cadres et ingénieurs compris. D'après le "contrat social de crise" que le constructeur vient de proposer aux organisations syndicales, cette extension permettrait de maintenir "des rémunérations jusqu'à 100% du salaire net", dans l'entreprise.

L'extension du chômage partielles aux cadres et ingénieurs, des catégories de salariés jusqu'ici épargnées par le phénomène, entre dans le cadre de la gestion de la forte baisse de la demande qu'affronte Renault. Le constructeur, qui emploie 40.000 personnes, a mis en place un plan de 4.000 départs volontaires en 2008 qui doit se terminer dans quelques semaines, mais pour le reste de 2009, il n'envisage pas de nouveau plan de restructuration.

Cette annonce intervient quelques semaines après que l'Etat français a apporté son aide aux constructeurs automobile, dont Renault. Une aide conditionnée au maintient de l'emploi en France. Le chômage partiel - dont Nicolas Sarkozy  et les syndicats se sont entendus pour que son financement public soit porté de 60% à 75% - étendu à tous est donc un autre moyen pour le groupe de limiter ses frais en ces temps de crise.

Dans le contrat soumis aux syndicats, qui sera négocié lors d'une réunion le 10 mars prochain, Renault s'engage à "maintenir le niveau des rémunérations nettes". Actuellement, ceux-ci sont indemnisés à un niveau approchant les 80% chez le constructeur. Depuis 1986, un fonds de chômage partiel, mis en place par Renault précise le groupe, assure une indemnisation équivalente à 10% du salaire brut en plus de l'indemnisation légale.

Pour les cadres, le nouveau dispositif prévoit que leur rémunération soit intégralement maintenue et qu'un jour de Capital Temps Individuel (CTI) serait prélevé pour quatre jours de chômage partiel. Pour les opérateurs, le maintien de leur salaire mensuel net serait possible grâce à un complément issu, à la fois, du fons de gestion de crise et du rachat, au volontariat, de jours de CTI.

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Commentaires 14
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Question ? Ce " contrat social de crise ...sic" va-t-il aussi conserner son PDG Mr Carlos Ghosn ?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il a déjà renoncé à ses bonus me semble t-il.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il a déjà renoncé à ses bonus me semble t-il.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Est-ce que Carlos Ghosn va rendre les stocks options qu'il a déjà encaissées lorsque l'action était à son + haut. Ce type a plombé l'entreprise et n'a eu aucune vision sur l'avenir. A quoi cela sert d'être payé ausi cher ?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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il faut être dans le move.... dans la logique win/loose... il faut du cash in..... et pas de cash out.. bref, en france...toucher les subventions + aides et autres...et maquiller les licenciments par un contrat dite social...bref, si Rousseau ent...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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c'est l'abbe pierre chez renault, il n' ont qu'arreter la formule1, cela fera un peu d'economie

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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la formule 1!!!! et oui des grandes marque ont deja arreter pourquoi pas renault???

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ayant travaillé chez Renault, la première mesure que j'aurais pris aurait été de baisser le salaire des managers. Ils sont beaucoup trop nombreux et n'apporte aucune plus-value à la société.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Si l'encadrement peut être mis au chômage partiel, comme ses fonctions ne sont pas liées à l'activité, c'est qu'il est en sureffectif.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ce qui me surprend, mais le problème n'est pas que français, c'est que l'on continue d'investir des ressources phénoménales dans un secteur qui n'offre plus comme perspective économique qu'un marché de renouvellement...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Avant tout il faut se demander ce qu'est une RENAULT ? On est loin de l'héritage des pères fondateurs aujourd'hui cette entreprise est comme les autres, pendant des années le marché des voitures asiatiques étaient vu comme un chien à 5 pattes, "surto...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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sans vouloir jouer le hideux, mais faire croire aprés avoir encaissé le fric pour sauver la filière auto, que le chomage sera évité est un mensonge, le gouvernement veut acheter la paix sociale, il se trompe. Ghost sera contraint a réduire la voilure...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L?augmentation à 75% du financement du chômage partiel est une bonne chose pour ceux qui subissent cette situation. Mais associé à l?extension du nombre d?heures de chômage autorisé par an est un effet d?aubaine pour les entreprises. Ne va t-on pas a...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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La crise et les évolutions nécessaires de l'offre automobile sont arrivés en même temps.Après une période de vache grasse dans un marché de renouvellement c'est le moment de se serrer la ceinture et de réfléchir à faire autrement :voir les japonais.N...

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