Le président américain Barack Obama s'est exprimé, ce lundi 1° juin, quelques heures après l'annonce officielle de la procédure engagée par General Motors dans le cadre du Chapitre 11 du code américain des faillites. Il a justifié l'intervention de son gouvernement tout en soulignant que l'Etat était devenu actionnaire du groupe à son corps défendant.

Il a affirmé lundi que le plan de restructuration élaboré pour le constructeur automobile General Motors et passant par son dépôt de bilan était "viable". Il a indiqué qu' en coopération avec la mission gouvernementale, "GM et toutes les parties prenantes ont produit un plan viable et réaliste qui donnera à cette entreprise américaine emblématique la chance de se redresser".

Le président américain a souligné que l'effondrement de GM aurait causé des "dégâts énormes" à l'économie.

"GM sera à l'avenir différent de ce qu'elle était par le passé, mais j'ai une confiance absolue dans le fait que, bien gérée, une nouvelle GM apparaîtra pour offrir à une nouvelle génération d'Américains la chance de vivre leurs rêves, pour surpasser ses concurrents dans le monde et pour faire à nouveau partie intégrante de l'avenir économique de l'Amérique", a ajouté Barack Obama.

Il a fixé lundi pour objectif de désengager "rapidement" l'Etat fédéral de General Motors après avoir aidé le constructeur automobile à se remettre sur pied. "En résumé, notre objectif, c'est de remettre GM sur pied, de nous tenir à l'écart et de nous désengager rapidement", a-t-il précisé. L'une des composantes du plan de redressement de GM prévoit que l'Etat doit prendre le contrôle de 60% du constructeur.

Le président américain Barack Obama a bon espoir que le constructeur automobile General Motors puisse se relancer rapidement après la procédure de dépôt de bilan : "Je suis absolument certain que si cela est bien supervisé, un nouveau GM pourra émerger qui sera en mesure (...) de devancer ses concurrents automobiles dans le monde et qui sera à nouveau partie intégrante de l'avenir économique de l'Amérique".

Toutes les décisions concernant le fonctionnement des usines, le lancement de nouveaux produits ou le fonctionnement au jour le jour de l'entreprise seront prises par GM et non par l'administration américaine, précise Barack Obama.