Le nouveau président de PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin, a nommé hier un directoire de cinq membres, marqué par la recentralisation de Peugeot et Citroën. Ces deux marques, naguère très autonomes, seront désormais regroupées sous la houlette d'une seule personne, à savoir Jean-Marc Gales, l'homme qui monte. Ce Luxembourgeois de 47 ans, arrivé à la tête de Citroën en début d'année, « assurera leur coordination », histoire d'éviter une concurrence interne trop marquée, tout en « accélérant les synergies » entre elles, souligne le groupe. PSA prend modèle sur l'organisation du groupe Volkswagen ou de Daimler.
Mieux, cet ancien de BMW, Volkswagen (directeur du marketing), GM Europe (directeur général utilitaires légers, notamment), Daimler (directeur des ventes mondiales de Mercedes), au profil très international prendra aussi provisoirement la responsabilité directe de la marque Peugeot , en remplacement de Jean-Philippe Collin qui quitte le groupe sur un bilan jugé très mitigé.
Grégoire Olivier, 49 ans, déjà responsable des programmes, se voit pour sa part confier un nouveau pôle stratégique définissant la vision du marché automobile, le plan produit ainsi que la stratégie technologique et industrielle.
Enfin, ce nouveau directoire marque le retour de Frédéric Saint-Geours, 59 ans. Longtemps directeur général de Peugeot et mis sur la touche par l'ex-patron de PSA Christian Streiff, cet ancien du groupe reprend la direction financière à Isabel Marey-Semper. En revanche, cette proche de Christian Streiff, dont elle était le bras droit, devient chargée de mission sans attribution définie.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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