Renault prévoit une baisse limitée du marché auto européen cette année

"On avait dit entre -7 et -9% sur l'ensemble de l'année", a déclaré Patrick Pélata, directeur général délégué du groupe, pour les 100 ans de la présence de Renault sur les Champs-Elysées. "On est plutôt plus près de -7% aujourd'hui."

Renault s'est montré jeudi moins pessimiste sur l'évolution du marché européen en 2010 qu'il ne l'était en juillet, la baisse des ventes liée à la fin de la prime à la casse s'avérant moins brutale que prévu. Lors de la publication de ses résultats semestriels, le constructeur au losange avait déjà amélioré sa prévision pour les ventes de voitures neuves en Europe, attendues précédemment en baisse de 10% sur l'année.

"On avait dit entre -7 et -9% sur l'ensemble de l'année", a déclaré Patrick Pélata, directeur général délégué du groupe, à des journalistes en marge d'une cérémonie marquant les 100 ans de la présence de Renault sur les Champs-Elysées. "On est plutôt plus près de -7% aujourd'hui."

"On voit moins d'incertitudes sur la fin de l'année qu'on en voyait au mois de juillet (...). Donc, les choses se tassent de façon plus soft que ce qu'on craignait. Mais la descente du marché européen est quand même là."

Les constructeurs se préparent tous à un second semestre bien plus difficile que le premier, la disparition du coup de fouet provoqué par la prime à la casse, réduite progressivement en France cette année, venant s'ajouter à un comparatif défavorable après le boom des ventes de la fin 2009.

Les immatriculations de voitures neuves en France ont ainsi encore baissé de 9,8% en août sur un an en données brutes, continuant de grignoter l'avance acquise au début de l'année puisqu'elles ressortent maintenant en hausse de 1,8% seulement sur les huit premiers mois de 2010.

"La baisse structurelle, qui est liée simplement aux anticipations d'achat qui se sont faites avec les primes à la casse, est là", a poursuivi Patrick Pélata. "On l'a vu avec les chiffres du mois d'août sur le marché français. C'est vrai aussi sur le marché européen et le mois de septembre est parti dans la même direction. Cette baisse structurelle est là, elle va durer quelques trimestres."

Le numéro deux de Renault en conclut qu'il trop tôt pour parler d'une sortie de crise sur le continent.

"2011 va être une année contrastée. La baisse en Europe est mécanique, elle sera peut-être tempérée s'il y a une reprise économique nette (...). Le jeu de Renault, c'est de compenser cela avec des gains de parts de marché et les ventes à l'international qui elles, vont très bien."

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