Peu après avoir officialisé la suppression de 8000 postes et la fermeture de l'usine d'Aulnay, le groupe PSA a annoncé jeudi être d'urgence à la recherche d'un nouveau partenariat automobile pour l'usine de Sevelnord d'Hordain (Nord). Jusqu'à présent, c'était Fiat qui produisait des véhicules utilitaires légers en commun avec le groupe français. Le constructeur italien devrait quitter le site nordiste aux horizons de 2017 suite à des divergences de vues avec PSA concernant le développement de nouveaux modèles.
"Aujourd'hui, je n'ai pas de certitude mais j'ai vraiment de bons espoirs que l'on trouve une solution dans un avenir proche", a affirmé Phillipe Varin à la presse. Des rumeurs laissent penser que le constructeur japonais Toyota pourrait reprendre l'activité pour faire des économies de coût d'assemblage, la valeur du yen étant toujours forte.
Craintes des syndicats
"Aulnay était le premier sur la liste, les suivants c'est nous, c'est Sevelnord", a estimé un représentant CGT à Sevelnord, Ludovic Bouvier, citant un document écrit par le directoire du groupe en 2010, dans lequel PSA évoquait la "fermeture d'Aulnay, de Sevelnord et de Madrid". L'usine de Sevelnord emploie actuellement 2800 salariés et fabrique les monospaces Peugeot 807, Citroën C8, ainsi que les véhicules utilitaires Peugeot Expert et Citroën Jumpy.
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