Après Volkswagen, Fiat rejoint le groupe des déserteurs du salon auto de Paris

Après l'annonce spectaculaire du retrait de Volkswagen à participer au prochain salon de Paris, c'est le groupe Fiat (Fiat, Alfa Romeo, Jeep) qui déclare forfait. Près de dix marques (dont Opel, Nissan et Ford) ont annoncé qu'ils ne participeraient pas au salon automobile le plus visité du monde.
Près de dix marques ont décidé de bouder le prochain salon automobile de Paris.
Près de dix marques ont décidé de bouder le prochain salon automobile de Paris. (Crédits : Reuters)

Le groupe Fiat Chrysler a décidé à son tour de bouder le prochain Mondial de l'auto, allongeant la liste des constructeurs qui brilleront par leur absence en octobre à la Porte de Versailles, à Paris.

Les marques Fiat, Abarth, Jeep et Alfa Romeo n'auront donc pas de stand au Mondial, rebaptisé Paris Motor Show, qui fêtera cette année ses 120 ans d'existence.

"Il n'y a plus de passage obligatoire à chaque salon international", a expliqué ce lundi 28 mai à Reuters une porte-parole de Fiat Chrysler France. "À chaque fois, il y a une analyse pour savoir si le salon s'intègre dans la stratégie globale de lancement de nos nouveaux produits. Cette fois, ce n'est pas le cas."

Fiat rejoint la marque Volkswagen, qui n'aura pas non plus cette année de stand au salon pour la première fois de son histoire, ou encore Ford, Infiniti et Mazda.

Même Nissan, pourtant partenaire du Français Renault et dont la Micra est fabriquée en France, et Opel, filiale de l'autre constructeur français PSA, feront l'impasse sur l'édition 2018.

Chasse aux coûts ou nouveaux canaux de communication ?

Soucieuses de réduire leurs coûts et attirées par d'autres voies de communication (Internet, événements sur mesure, participation à des rendez-vous technologiques à la mode), les marques automobiles tendent à délaisser le rituel des salons lorsqu'elles n'ont pas de nouveautés à y présenter.

Volvo, filiale du chinois Geely, avait la première brisé le tabou en décidant en 2014 de ne plus apparaître qu'à un seul salon par grande région du monde, et de conserver seulement Genève pour l'Europe.

Jean-Claude Girot, commissaire général du Mondial, a regretté qu'un grand nombre de marques se privent du rendez-vous populaire qu'incarne toujours le premier salon du monde par le nombre de visiteurs.

Pour tenter d'endiguer un phénomène qui frappe toutes les grand-messes automobiles, la prochaine édition du Mondial innovera avec une durée réduite, un espace dédié aux nouvelles formes de mobilité et d'usage de la voiture, un espace "Mondial Tech" consacré aux nouvelles technologies réservé aux entreprises et un partenariat avec le célèbre CES de Las Vegas.

(Avec Reuters)

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Commentaires 4
à écrit le 29/05/2018 à 23:08
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Nous bannissons les salons depuis plus de dix ans les coûts prohibitifs et les frais énormes ne rendent plus les ventes du passé. Les nouveaux supports dématérialisées a coût égales drainent 100 fois plus de clients je dis bien de clients Les salo...

à écrit le 29/05/2018 à 10:07
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Paris peut encore faire un Mondial très significatif avec les entreprises Renault et Peugeot accompagnées de toutes les filiales qu'elles contrôlent.

à écrit le 29/05/2018 à 8:23
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Cela va devenir le paris motor froid ! Plus sérieusement , on note que la France se marginalise sur beaucoup d'organisations de salon. La politique autophobe de la maire de Paris n'est , en plus pas le meilleur appui , beaucoup le pensaient sur le sa...

à écrit le 28/05/2018 à 18:58
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Cout excessif pour un retour sur ventes infime, ne justifiant pas tel cout. Dépassé….. Cette foule est inutile aux ventes, y compris après salon.

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