Le tribunal stoppe Ghosn qui voulait forcer la porte du conseil d'administration de Nissan

Très combatif, le patron déchu de Nissan, puis de Renault, cherchait à obtenir l'autorisation du tribunal du district de Tokyo d'assister ce mardi à la réunion du conseil d'administration du constructeur japonais qui l'avait licencié le 23 novembre 2018 juste après son arrestation.
(Crédits : KYODO Kyodo)

Un tribunal de Tokyo a rejeté la requête de Carlos Ghosn, président déchu de Nissan, de pouvoir assister au conseil d'administration du constructeur automobile japonais prévu mardi, a rapporté lundi la chaîne NHK.

Carlos Ghosn, qui a été libéré sous caution mercredi après avoir passé plus de cent jours au centre de détention de Tokyo pour répondre d'accusations de malversations, avait soumis cette demande au tribunal de district de Tokyo, conformément aux conditions de sa libération, a dit plus tôt à des journalistes son avocat Junichiro Hironaka.

Les dirigeants de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi réunis ce mardi

Nissan a annoncé pour sa part que les dirigeants des trois constructeurs réunis au sein de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, dont Carlos Ghosn a été l'architecte, tiendraient une conférence de presse commune mardi au siège de Nissan à Yokohama.

Carlos Ghosn, remise en liberté en échange d'un versement d'une caution d'un milliard de yens (7,9 millions d'euros), a été inculpé d'abus de confiance aggravé. Il est notamment accusé d'avoir minimisé ses revenus d'un montant de 82 millions de dollars (73 millions d'euros) chez Nissan pendant près de dix ans, jusqu'en 2018. Il nie les faits qui lui sont reprochés.

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Commentaires 14
à écrit le 13/03/2019 à 18:38
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Intéressante notre époque, parceque des pays ne sont pas en guerre contre d'autres on les pense démocratie, le Japon montre le contraire, une justice très approximative, et l'Espagne notre voisine qui veut à tout prix enfermer le leader indépendantis...

à écrit le 12/03/2019 à 10:54
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La société japonaise ne comprend pas encore la présomption d'innocence. une telle opinion publique aide le système judiciaire japonais arrogant à la suite.

à écrit le 11/03/2019 à 20:02
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On ne sait pas quels sont les arguments du tribunal pour refuser cette participation... Alors on attend... De même qu'on ne connaît toujours pas les arguments en défense de Carlos GHOSN, et cela n'inquiète toujours aucune de nos grandes consciences u...

à écrit le 11/03/2019 à 19:39
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Et le parquet de Nanterre ouvre une enquête préliminaire sur les conditions dans dans lesquelles a été organisé le mariage de Carlos Ghosn au château de Versailles en octobre 2016...et ce n'est certainement que le début.

à écrit le 11/03/2019 à 18:31
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M.Ghosn et ses avocats savaient bien que cela leur serait refusé.. mais il importait de le faire constater.

à écrit le 11/03/2019 à 18:31
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Ce type en a assez profité et s'en est mis plein les poches. Maintenant c'est le moment de dégager et retour en prison, il l'a mérité.

à écrit le 11/03/2019 à 17:07
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Bravo à Monsieur Goshn d'avoir voulu DE DROIT, y assister comme Membre.

à écrit le 11/03/2019 à 15:56
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La Tribune devrait apprendre le français avant de choisir ses titres à moins que votre revue ait choisi le language des torchons et papier à scandale. On l'enseigne dès le plus jeune âge et aux adultes même.

à écrit le 11/03/2019 à 15:34
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Mode panique chez Nissan et dans la justice japonaise.

à écrit le 11/03/2019 à 12:20
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Que fera l'état et la justice Française quand la presse annoncera l'arrivé de mafieux Japonais venant rendre visite en France un de leurs fabuleux investissements. Arrestation ou pas arrestation ? Mise en prison d'un investisseur ou crainte de faire ...

le 11/03/2019 à 14:53
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Nos supers ministres et notre Jupiter vont faire une belle courgette. Cette histoire est juste incroyable. Mais plys rien ne m étonne dabs ce pays. Nos dirigeants ont ils perdus la tête et la vue? Il me semble que oui. J attends aussi avec insist...

le 12/03/2019 à 4:56
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A Justine. Vous oubliez, le monde.

à écrit le 11/03/2019 à 10:52
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Si les "paradis" fiscaux et les établissements financiers mondiaux qui les gèrent n'existaient pas il n'aurait pas tout ces problèmes. Plus on possède et plus on est possédé.

à écrit le 11/03/2019 à 10:36
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Ce type se croit indispensable. Comme disait le regrette Audiard, "c'est a cela qu'on les reconnait"....

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