
Le comité chargé de remanier la gouvernance de Nissan a déclaré mercredi qu'il y avait suffisamment de faits permettant de soupçonner l'ancien président Carlos Ghosn d'avoir enfreint les lois et utilisé des fonds du constructeur automobile japonais à des fins privées.
La concentration des pouvoirs, principal germe des mauvaises pratiques
Le comité externe, qui examine la gouvernance de Nissan depuis le début de l'année, a ajouté dans son rapport que la concentration des pouvoirs sous l'ère Ghosn était la principale cause des malversations dont l'ex-dirigeant est accusé.
Pour y remédier, le comité recommande que la majorité des administrateurs du groupe soient indépendants, qu'un administrateur indépendant devienne président du conseil d'administration et que le rôle de président de Nissan soit aboli.
"Nous nous attendons à ce que Nissan prenne ces recommandations au sérieux et les applique rapidement afin de mettre en place la meilleure structure de gouvernance possible", a déclaré le coprésident du comité, Seiichiro Nishioka, lors d'un point de presse à Yokohama.
Le groupe Renault n'a pas souhaité s'exprimer dans l'immédiat.
La gouvernance au menu de l'AG de juin
Sur la base des recommandations du comité, Nissan a annoncé qu'il présenterait des propositions visant à changer la gouvernance de l'entreprise lors de son assemblée générale en juin.
Avant cela, Nissan tiendra une assemblée extraordinaire le mois prochain pour que ses actionnaires se prononcent sur l'éviction de Carlos Ghosn et de son ancien bras droit Greg Kelly du conseil d'administration.
Carlos Ghosn et Greg Kelly démentent formellement ces accusations
Carlos Ghosn, libéré début mars en échange du versement d'une caution de 1 milliard de yens (soit 7,9 millions d'euros) après plus de 100 jours de détention, dément les accusations portées contre lui, de même que Greg Kelly, qui a également été inculpé.
Le comité, dans son rapport, cible aussi Greg Kelly pour l'aide présumée qu'il a apportée à l'ancien président de Nissan.
"Il existe des faits suffisants pour suspecter des violations des lois et des réglementations, des règles internes et une utilisation privée des fonds et des dépenses de l'entreprise (...) par M. Ghosn et M. Kelly", écrivent les sept membres du comité.
"Il est clair qu'il y a des problèmes qui demandent une amélioration de la gouvernance de Nissan car celle-ci n'a pu empêcher les malversations."
Le conseil d'administration de Nissan est actuellement composé de neuf administrateurs, y compris le président, dont trois sont des administrateurs indépendants. Deux administrateurs, dont un extérieur à l'entreprise, ont précédemment occupé les postes hauts placés chez Renault.
La question est simple est ce que OUI ou NON c'était dans son contrat si OUI (ce qui semble évident) alors il n'y a rien à redire !
Toute la presse internationale s'est fait l'écho, dans le détail des malversations de Ghosn. Palais au Liban, immeubles au Brésil, toute la famille étendue de Ghosn logée à grand frais par une filiale offshore de Nissan, etc... Le tout agrémenté de procédures à son encontre non pas par la seule justice japonaise mais par les policiers et juges d'une demi-douzaine de pays.
Seule la presse française s'arc-boute et s'offusque pour sauver l'honneur d'un oligarque arriviste comme un autre qui fait passer son avarice pour de la raison d’État.
Il va etre condamne pour des faits d'argent detourne.
Il va prendre entre dix et quinze annees de reclusion.
Un arrangement sera possible a mi peine contre un tres fort montant financier.
Il est dans de sales draps, il le merite.
Était-ce légal, alors que Carlos Ghosn se voit déjà reprocher une dissimulation fiscale au Japon, et un mariage payé par Renault en France? Une source anonyme au sein de Nissan affirme que "cet avantage faisait partie du contrat de travail de M. Ghosn depuis 1999, date à laquelle il a été embauché en tant que président-directeur général du constructeur automobile japonais".Nissan a refusé de commenter les détails des programmes de rémunération de ses dirigeants. Mais un porte-parole de la famille Ghosn assure que son contrat a été approuvé par Nissan, et qu'il incluait d'ailleurs aussi... le paiement de frais de scolarité avant l’université.Quant à Stanford, un de ses porte-parole rappelle que la loi américaine lui interdit de donner des informations sur l'identité de la personne assurant le paiement des frais de scolarité.
Récemment Hiroto Saikawa a reconnu avoir signé les documents de rémunération de CG y compris sous des formes diverse ; exactement ce qu'il lui a reproché par la suite !
Pourquoi Renault ne faisait pas partie de ce comité de gouvernance nippo-japonais ?
«Il n’était pas possible de s’opposer à lui», insiste le rapport à plusieurs reprises. «Il était déifié (élevé au rang de divinité !) au sein de Nissan en tant que sauveur du groupe, et ses activités étaient considérées comme un territoire impénétrable».
Et le document de critiquer aussi une façon de diriger autoritaire...
Est-ce-que le fait d'avoir sauvé Nissan permettrait d'utiliser à son profit l’argent de l’entreprise ?