
"En moyenne, une voiture se compose de 3.000 pièces détachées qui viennent des quatre coins du monde", a argumenté le dirigeant, lors d'un forum à Washington.
"Quand les gens parlent de faire avancer le protectionnisme, c'est un désastre pour les constructeurs automobiles parce que l'ensemble de la chaîne de production s'appuie sur des frontières ouvertes", a-t-il ajouté.
Une réponse aux protectionnisme de Trump
M. Ghosn n'a pas mentionné le nom du président Donald Trump, mais ses déclarations interviennent alors que l'administration américaine menace d'imposer une taxe à l'importation et des sanctions douanières contre certains pays, dont la Chine.
Dans un document publié mercredi, l'administration Trump se dit ainsi prête à utiliser "tous les moyens de pression" pour faire prévaloir les intérêts commerciaux américains.
M. Ghosn, qui a récemment quitté le poste de Pdg de Nissan mais reste président de son conseil d'administration, a assuré que l'industrie automobile aura de plus en plus besoin de frontières ouvertes à mesure que se développent les voitures de demain, autonomes et hyper-connectées.
"Nous utilisons des technologies d'entreprises qui viennent de partout", a-t-il commenté.
Début janvier, M. Ghosn, devenu récemment président du conseil d'administration de Mitsubishi Motors, avait assuré que le secteur automobile saurait "s'adapter" à la nouvelle approche commerciale de l'administration Trump.
(avec l'AFP)
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