Renault prêt à baisser « considérablement » sa participation dans Nissan

D'après le site de Les Echos, le groupe automobile français finalise un projet d'accord avec Nissan dont il possède 44% du capital. Il s'agit de rééquilibrer une Alliance en panne avec un nouveau projet de partenariats industriels. Ce projet, s'il devait advenir, constituerait une rupture sans précédent dans l'histoire de l'Alliance Renault-Nissan.
(Crédits : Valentyn Ogirenko)

Renault prêt à baisser « considérablement » sa participation dans Nissan ? D'après des informations de Les Echos, le constructeur automobile français et son homologue japonais dont il possède 44% du capital, seraient dans la dernière ligne droite des négociations pour un nouvel accord de partenariat capitalistisque.

D'après le site d'information économique, Renault serait prêt à réduire « considérablement sa participation dans Nissan » à condition que celui-ci entre dans le capital d'une nouvelle structure appelée Ampère. Cette structure est une filialisation des activités électriques de Renault dont Luca de Meo, le patron du groupe, avait annoncé une forme de scission, sans perte de contrôle. Une autre structure baptisée Horse doit filialiser les activités thermiques du constructeur automobile français et dans lequel Renault discute avec le chinois Geely et le saoudien Aramco.

Relancer une Alliance en panne

Il s'agit de relancer une alliance totalement en panne depuis la chute de Carlos Ghosn fin 2018, l'ancien patron du groupe et de l'Alliance. Renault et Nissan ont à maintes reprises fait des déclarations solennelles d'intention, mais manquaient de projets industriels concrets permettant de matérialiser la relance de l'Alliance.

Toujours d'après Les Echos, Renault serait prêt à réduire sa participation à 15% du capital de Nissan, ce qui constituerait une rupture historique depuis la signature de l'Alliance en 1999. Nul chez Renault ou chez son principal actionnaire, l'Etat français avec 44% du capital, n'avait jusqu'ici accepté le principe d'une baisse de cette participation de quasi-contrôle.

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Commentaires 8
à écrit le 10/10/2022 à 11:12
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Réciproquement, quid de la participation (sans droits de votes) de 15% de Nissan dans Renault ? Allons-nous boire le calice jusqu'à la lie ? Renault a sauvé Nissan . Nissan était devenu une quasi-filiale. Et au final la quasi-filiale japonaise va-t...

à écrit le 10/10/2022 à 11:11
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Je trouve que de faire baisser la part de Renault dans le capital de Nissan est une très mauvaise idée. Nissan rapportait beaucoup d'argent à Renault. De plus, Nissan est plus gros en volume. Cela pourrait inverser les droits car c'est Nissan qui pou...

à écrit le 10/10/2022 à 8:56
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Donc résumons la situation , prise de participation des chinois et des saoudiens , cession d'une bonne partie de Nissan ( à peu près le seul trésor de guerre de Renault ) : Bravo Macron , bravo Luca comme fossoyeurs de la France vous êtes champions.

le 10/10/2022 à 10:54
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Renault & Nissan n'ont jamais collaboré ni partagé quoi que ce soit, hormis la remontée des bénéfices de Nissan au profit de Renault ( ce dernier incapable d'en produire sinon ). Les enfumades synergique du fugitif Ghosn... et autres articles dithyr...

le 10/10/2022 à 15:11
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Il faut y ajouter, la "mégafactory des batteries" qui, si j'ai les bons renseignements, dépendra de la technologie chinoise, et dont 50% du capital est chinois. Nous sommes dépendants des pays producteurs de pétrole et de gaz, nous passons sous la d...

à écrit le 10/10/2022 à 6:46
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Bonjour, Ils y a quelques annee renault a sauver nissan de la ruine et de la vente a la découpe... Donc pas question d'etre les dindons de cette histoire... Le groupe industriel doit impérativement se soutenir , favoriser les développement commun...

à écrit le 09/10/2022 à 20:00
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Après ces scissions, sortie de Russie et baisses de participation, Renault va ressembler à une coquille vide

à écrit le 09/10/2022 à 16:54
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C'est bien. Les mariages forcés ne sont pas souhaitables. Nissan n'a jamais voulu s'intégrer au groupe Renault. L'état français a toujours du mal à renoncer à ses colonies, mais parfois la réalité s'impose à lui.

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