Le groupe Gascogne spécialiste du bois et du papier a vu son chiffre d'affaires reculer de 12,9% au premier trimestre 2009, à 142 millions d'euros, en raison notamment de la baisse d'activité enregistrée dans sa filière bois après la tempête Klaus de janvier, selon un communiqué publié ce mardi. Le chiffre d'affaires, malgré son recul par rapport à la même période de 2008, progresse toutefois de 4% par rapport au dernier trimestre de 2008, précise le groupe.
Les ventes de la filière bois reculent à fin mars de 30,9%, à 19,5 millions d'euros, sous l'effet de la "forte baisse de l'activité forestière", à la suite de Klaus notamment, au "recul des ventes de bois d'industrie" et à la "légère dégradation du marché des produits de la décoration", précise Gascogne. "Toutefois, les actions entreprises pour relancer l'activité de la région des Landes (...), la chute des prix du bois et le lancement des murs bois, devraient relancer le dynamisme de la branche", estime Gascogne.
L'activité papier, arrêtée jusque début janvier à cause de la "forte et brutale dégradation de l'économie" puis suspendue en raison de la tempête, voit son chiffre d'affaires reculer de 18,6%, à 18 millions d'euros, "avec une évolution négative pour les produits liés à l'automobile et à la construction, compensée partiellement par les papiers liées aux industries alimentaires". La branche "sacs" de Gascogne enregistre un recul "limité à 12,3%" dans un marché européen du sac papier industriel en baisse de 21,5%. Dans la Distribution, l'activité du groupe recule de 14,7%, suite à une "baisse d'activité liée à la crise, accentuée par une érosion sensible des prix de vente". Le pôle papiers complexes est le seul qui enregistre une progression de chiffre d'affaires, de 1,4%.
Gascogne ne donne aucune prévision pour le reste de l'exercice, mais indique que la baisse des prix d'achat de bois consécutive à la tempête Klaus et l'amélioration du taux de marge brute "devraient impacter favorablement le reste de l'année".
A la Bourse de Paris, le titre a terminé la séance à l'équilibre à 24,07 euros.
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répond
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !