Vallourec bien orienté, les dirigeants prônent l'indépendance du groupe

Pour le président du directoire, Vallourec n'a pas besoin de s'adosser à un grand groupe industriel généraliste.

Vallourec ne pense pas que le point bas ait été touché dans la crise actuelle et anticipe encore un ou deux trimestres difficiles, a déclaré vendredi son nouveau président du directoire sur BFM. "Je pense qu'on n'y est pas encore, pour ce qui nous concerne", a répondu Philippe Crouzet à une question sur une éventuelle sortie de crise. "Parce que simplement le phénomène de déstockage n'est pas encore terminé." "Je pense qu'on a encore un ou deux trimestres à souffrir", a-t-il ajouté.

Le producteur de tubes sans soudure en acier a publié en mai des résultats en baisse au titre du premier trimestre. Philippe Crouzet a également estimé que son groupe n'avait pas besoin de s'adosser à un grand industriel généraliste. "Mon intuition, c'est que réellement nous n'en n'avons pas besoin. Nous avons les moyens de nous développer (...) les moyens de continuer seul à le faire", a-t-il souligné. Vallourec fournit les secteurs du pétrole et du gaz, de l'énergie électrique, de la pétrochimie et de l'automobile.

En Bourse, le titre est bien orienté: il a gagné 1,94% à 96,55 euros.
 

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