Proposer de nouvelles approches afin d'optimiser les performances des systèmes électriques en local : InterFlex constitue une nouvelle étape dans l'élaboration des smart grids. Financé à 75% par l'Union Européenne, ce projet d'envergure se déploie dans 5 pays (Suède, Pays-Bas, Allemagne et République Tchèque et France), avec l'appui des distributeurs d'énergie.
Enedis, pilote de l'expérimentation en France, a choisi Nice. La ville a déjà posé une première pierre avec Nice Grid, projet de quartier solaire intelligent implanté à Carros, depuis 2012. Des solutions d'îlotage (alimentation du secteur uniquement avec l'énergie stockée et la production photovoltaïque) et différents niveaux de stockage ont ainsi pu être testées auprès de 300 foyers résidentiels et 11 industriels.
Flexibilité et interopérabilité
Doté d'un budget de 22,8 millions d'Euros sur 3 ans, InterFlex promet de passer à l'échelon supérieur. Les innovations s'articulent autour de 4 thèmes : l'intégration des énergies renouvelables, l'amélioration de l'efficacité énergétique, la mobilité électrique et le développement de différents stockages. Avec une constante, l'interopérabilité, à savoir la possibilité de reproduire ces dispositifs à l'échelle de n'importe quel pays.
Après une première année de mise en place, 2018 devrait être le temps de l'expérimentation en elle-même, avant la collecte des données et la synthèse, en 2019. À terme, InterFlex doit démontrer la réalité de ce modèle et permettre l'entrée dans une phase de pré-industrialisation
Retraités : la volte-face des favorisés d'Emmanuel Macron (45)
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !