L'éolien posé : une filière stable
Les éoliennes posées sur les fonds marins dans des zones peu profondes sont déjà rentables dans certains pays d'Europe. En France, si les chantiers se multiplient, les livraisons ont pris beaucoup de retard, ralentissant considérablement le développement de ce secteur.
2021, 2022, 2023 et 2024 : ce sont respectivement les années de mise en service prévue pour les parcs éoliens posés de Saint-Nazaire, Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Noirmoutier-île d'Yeu. D'autres projets sont en cours à Saint-Brieuc et au Tréport.
Entre 450 et 500 MW : c'est la production d'électricité estimée pour les différents parcs d'éolien offshore posé en France sur la côte Atlantique, de Noirmoutier-île d'Yeu en Vendée avec 62 éoliennes à Dunkerque plus au nord. Les deux plus grands parcs, avec 83 éoliennes chacun, se situent à Saint-Nazaire et Fécamp.
L'éolien marin flottant en France
120 GW : c'est l'estimation de France Énergie Éolienne (FEE) quant au potentiel technique français du segment flottant.
4 : c'est le nombre de parcs pilotes d'éoliennes flottantes (issus d'un appel d'offres lancé en 2015) qui devraient être mis en service entre fin 2020 et 2021.
61 % : c'est la part de l'emploi issu de l'éolien posé au sein des emplois liés aux énergies marines. L'éolien flottant ne représente quant à lui que 21 %.
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