Malgré la crise économique, le groupe belge de distribution Delhaize , très présent aux Etats-Unis, a connu une hausse de 6,7% de son bénéfice net au deuxième trimestre à 125 millions d'euros, porté par des effets de change sans lesquels il aurait reculé de 2,8%.
Le bénéfice d'exploitation progresse de 25,8% à 244 millions d'euros. Même tendance porteuse pour les ventes avec un chiffre d'affaires en progression de 14,3% à 5,088 milliards.
Le groupe souligne dans son communiqué que "les consommateurs ont continué à adopter un comportement prudent" mais "nos importants investissements en prix et notre activité promotionnelle ont généré une augmentation du nombre de transactions, malgré l'environnement très compétitif".
Delhaize confirme ses prévisions annuelles (bénéfice d'exploitation stable à taux de change identique), "tout en restant prudent pour le restant de l'année en raison de l'incertitude économique persistante et d'une base de comparaison plus forte", selon son patron Pierre-Olivier Beckers.
Le groupe compte à se développer. Il a programmer pour cette année 600 à 620 millions d'euros d'investissements, dont 580 à 600 millions de dollars aux Etats-Unis, et compte ainsi passer de 2684 magasins à fin juin à 2.744 voire 2.754.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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