Hausse du bénéfice net pour Casino

Le bénéfice net du distributeur a progressé de 8,6% à 543 millions d'euros en 2009. Mais les performances opérationnelles sont, elles, en repli.

Casino a bien résisté en 2009 au vu de ses résultats annuels. Son bénéfice net part du groupe a progressé de 8,6% à 543 millions d'euros.

L'Ebitda, excédent brut d'xeploitation, a reculé de 3,2% à 1,849 milliard. Le chiffre d'affaires s'est érodé de 1,2% (1% en organique) à 26,757 milliards. Le ratio de dette financière nette sur Ebitda a été ramené de 2,5 à 2,2 et doit passer en-dessous cette année selon les objectifs du groupe.

Cité dans le communiqué, le PDG Jean-Charles Naouri considère que « dans un environnement difficile, Casino a réalisé en 2009 des résultats de qualité tout en améliorant significativement sa structure financière. Le travail de fond réalisé par les équipes depuis plusieurs années pour positionner le Groupe sur les formats de distribution et les pays les plus porteurs continue de porter ses fruits. Nos positions de leadership, nos fondamentaux solides et nos programmes d'expansion nous placent résolument, pour 2010 et au-delà, dans une perspective de croissance et de gains de parts de marché.»

Casino entend notamment poursuivre sa croissance à l'international, en particulier au Brésil et au Vietnam. Pour la France, Jean-Charles Naouri a également indiqué lors d'une réunion d'information que les ventes de début de d'année étaient en amélioration, "surtout en février par rapport au quatrième trimestre". Il a estimé que le prix des produits de marques nationales devraient être stables au premer semestre et en hausse d'à peine un pour cent sur le second semestre.

Jean-Charle Naouri a par ailleurs souligné que le groupe était très bien positionné tant en ce qui concerne ses formats que sa présence géographique. Il a précisé que la part des hypermarchés avait diminué au profit des commerces de proximité et que le poids des pays émergents était passé à 35% des ventes contre 62% pour la France. Il a répété que Casino ne comptait pas vendre ses hypermarchés tout en notant que pour ceux dont la superficie dépassait 5.000 mètres carrés "le retour sur capital investi n'existe plus".

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