Tous les grands parcs français ont enregistré une affluence record en 2008. Les parcs Euro Disney, Astérix, le Puy du Fou, le Futuroscope, tous ont affiché un nombre de visiteurs croissant. En 2008, leur fréquentation a crû de 7% et leurs recettes de 10% en moyenne, selon l'étude du cabinet Protourisme.
Contrairement aux voyagistes, les parcs de loisirs ne connaissent pas la crise. La proximité et l'escapade familiale à moindre coût ont favorisé les parcs d'attractions français. Certains parcs ont même précisé avoir manqué de places pour certains spectacles, notamment à Noël. Didier Arino, gérant du cabinet d'études Protourisme, a d'ailleurs déclaré : "les parcs de loisirs sont devenus une destination touristique à part entière, les Français y passent deux, trois jours, c'est le plaisir partagé en famille à des prix modérés".
Le parc Euro Disney a fait ainsi état, sur l'exercice clos fin septembre, d'une fréquentation record, attirant 15,3 millions de visiteurs, soit 800.000 de plus qu'en 2007. Même succès pour le parc Astérix dont la fréquentation a augmenté de plus de 11% sur l'exercice clos en septembre, à 1,8 million de visiteurs. Quant au Puy du Fou en Vendée, il a également enregistré une hausse de 10% en 2008 avec 1,3 million de visiteurs. Ce parc prévoit d'ailleurs pour l'été prochain une hausse des réservations de 3%. Quant au Futuroscope, près de Poitiers, il a attiré 1,61 million de visiteurs cette année.
Cependant, même si la crise n'affecte pas encore les parcs de loisirs, certains ont prévu pour 2009 de réduire leurs investissements contrairement à ces dernières années. En effet, depuis 2005, ils ont largement investi sur l'amélioration ou la création de nouvelles attractions. Par exemple, la "Tour de la terreur", pour le numéro un du secteur, Euro Disney, a coûté 240 millions d'euros.
D'autres aussi ont indiqué quelques signes de ralentissement, notamment dans la baisse des dépenses des visiteurs dans leurs boutiques. Pour ces dépenses, le parc Astérix a noté un recul d'environ 3 ou 4% depuis août. Selon un des responsables du parc, c'est le "premier signe de l'impact de la crise".
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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