Alitalia : le conseil d'administration donne son accord à la prise de participation d'Air France

C'est officiel ! Le conseil d'administration de la compagnie aérienne a donné son feu vert à la prise de participation de 25% du capital du groupe par Air France-KLM.

Après des semaines d'incertitudes, le dossier Air France-KLM / Alitalia semble enfin près de la fin. Le conseil d'administration d'Alitalia vient de donner son accord pour la prise de participation de 25% de la compagnie franco-néerlandaise. Une opération estimée à 300 millions d'euros.

Vendredi, le conseil d'administration d'Air France-KLM avait déjà donné son accord au projet. La compagnie dirigée par Jean-Cyril Spinetta devrait devenir très prochainement le premier actionnaire de la nouvelle Alitalia. Cette dernière espére qu'il en résultera des synergies de 720 millions d'euros sur les trois ans à venir.

Mise sous tutelle en août, la compagnie aérienne italienne a évité de peu le crash. Pour redresser la barre, on a vu se former la Cai (compagnie aérienne italienne), un groupement d'entrepreneurs italiens, qui a entrepris de fusionner les activités de transport de la moribonde Alitalia et de la deuxième compagnie transalpine, Air One.

Du coup, 3.000 salariés d'Alitalia n'ont pas été réembauchés dans la nouvelle entreprise et, aujourd'hui, le personnel navigant de la compagnie se tient sur ses gardes. Hôtesses, stewards et pilotes comptent sur Air France-KLM pour s'adapter au "fonctionnement très particulier d'une compagnie aérienne", les banquiers et grands patrons qui composent la Cai n'y "connaissant rien" selon eux.

Le sauvetage d'Alitalia a été pour le moins chaotique. En pleine campagne électorale, en avril dernier, Rome a rejeté un plan de rachat d'Air France-KLM, au nom de "l'italianité" de la compagnie. Finalement, le franco-néerlandais entre quand même au capital du groupe. Mais entre temps, la phase de transition avec la Cai s'est "très mal passée", selon un pilote interrogé par l'AFP et qui souhaite rester anonyme. Le personnel navigant accuse la Cai de les avoir "maltraités" et craint pour ses conditions de travail, qui auraient déjà fait "un bond de trente ans en arrière", selon un steward.

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Commentaires 4
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Tout ça pour ça!!! Hé bien ceci est en ce qui me concerne à l'image même de la vie politique en Italie.La valse hésitation, et des difficultés notoire à maintenir une équipe en place.Alors oui je peux comprendre qu'un pays souhaite maintenir une com...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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AirFrance-KLM n'aurait-elle pas intérêt à laisser tomber CAI dans la mesure où le président italien n'hésite pas à faire de l'ingérance? Alors de là à penser que Air France - KLM n'entre dans la capital de CAI que pour que cette dernière ne soit pas ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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AirFrance-KLM nous joue la fable du lion qui adopte une antilope...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Et dire que le GRAND Silvio Berlusconi ne voulait pas autre chose que l'italianité de cette compagnie.Comme pitre on fait difficilement mieux .Mais est-ce qu'AIr France fait une bonne affaire en prenant cette participation?

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