Le numéro un mondial du travail temporaire, le groupe suisse Adecco, subit durement la crise. Il a annoncé ce mercredi qu'il comptait supprimer environ 350 emplois en France d'ici fin 2009, en particulier dans l'enseigne Adia.
Le directeur financier, Dominik de Daniel a également confié au journal économique Finanz und Wirtschaft : "je ne peux pas exclure que des coûts supplémentaires soient engagés au deuxième semestre. Nous devons adapter nos coûts en raison du fort recul du chiffre d'affaires et nous vérifions en permanence de nouvelles mesures".
Il a ajouté : "nous ne voyons pas de signes tangibles d'une stabilisation" des marchés. Après un mauvais premier trimestre, le mois d'avril n'a pas été meilleur mais n'a pas connu non plus d'aggravation. "Il serait cependant prématuré de dire que nous avons atteint le creux de la vague" explique le directeur financier.
Au premier trimestre, le bénéfice net d'Adecco a plongé de 83% à 23 millions d'euros. Le chiffre d'affaires a reculé de 26% à 3,7 milliards. Le groupe avait annoncé début mars consacrer 50 millions d'euros au premier semestre à un plan de réduction des coûts et de défense des marges.
Côté positif, Adecco annonce qu'il va tout de même réaliser au deuxième trimestre "un bénéfice opérationnel au niveau de l'Ebita", l'excédent brut d'exploitation. Et le groupe dispose d'environ un milliard d'euros pour d'éventuelles acquisitions, même s'il privilégie la croissance interne.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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