Trottinettes électriques : Bird veut créer 1.000 emplois à Paris

La start-up américaine Bird, pionnière des trottinettes électriques en libre-service, s'est engagée à créer 1.000 emplois, au cours des deux prochaines années, à Paris où elle a décidé d'installer son siège européen.
(Crédits : Tiamat)

Bird, start-up américaine pionnière des trottinettes électriques en libre-service, s'est engagée à créer 1.000 emplois au cours des deux prochaines années. Ce millier d'employés annoncé sera affecté à la gestion du système, mais aussi à l'entretien de la flotte, à la recharge des trottinettes, etc. "Nous nous dirigeons vers un modèle avec des salariés, plutôt que des gens payés à la tâche", a remarqué M. VanderZanden, faisant référence aux "juicers" qui rechargent les engins la nuit et sont payés à la pièce.

Par ailleurs, l'entreprise américaine a annoncé ce jeudi 11 juillet avoir entériné le choix de la capitale française pour installer son quartier général européen et ainsi partir à la conquête du Vieux-Continent. "Paris est une grande ville pour la micromobilité en général, et nous voulons continuer à investir dans la région", explique son fondateur et PDG, Travis VanderZanden.

"D'ici la fin de l'année, nous en serons à 50/50 entre l'Europe et les Etats-Unis" dans l'activité de Bird, contre environ 40/60 actuellement. "Clairement, nous ne pouvons pas diriger l'Europe depuis Los Angeles, et avoir un siège fort à Paris fait sens", estime-t-il. Première société à s'être lancée dans les trottinettes en "free floating", à Los Angeles en septembre 2017, Bird a été la deuxième sur le marché parisien.

Candidat à l'appel d'offre de la mairie de Paris

Alors que l'anarchie sur les trottoirs et la désinvolture des utilisateurs ont terni la réputation des trottinettes électriques dans la capitale française, l'entrepreneur reste serein. "Nous sommes clairement dans une période de transition, vers une société passant de la voiture à d'autres modes de transport", estime-t-il. Expliquant que la "mission" de Bird est "de réduire le nombre de voyages en voitures dans le monde entier", il argumente sur le fait que la précédente transition, du cheval à l'automobile, a duré une vingtaine d'années.

"Nous pensons que cette transition est indispensable, mais nous comprenons également qu'il est important pour nous de collaborer étroitement avec les villes et les citoyens, afin de trouver la meilleure façon de mettre cela en œuvre". Et de citer à titre d'exemple la récente réduction de sa flotte et l'ajout dans l'application d'une fonction qui indique où se garer. La start-up sera évidemment candidate à l'appel d'offres qui sera prochainement lancé par la mairie de Paris, afin de limiter le nombre d'opérateurs à trois dans la capitale.

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Commentaires 2
à écrit le 11/07/2019 à 14:42
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oui oui, les engagements des entreprises, on connait, c'est souvent du pipeau : emplois souvent non créés et sous payés avec des aides publiques, tout ça pour obtenir des subventions et mettre la clef sous la porte 2 ans après. Et quoi, vous croyez q...

à écrit le 11/07/2019 à 10:57
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Tres bien, je cais passer de Lime à Bird 🤗

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