
Les recherches débuteront "dans les prochains jours". Le Laplace, un navire de la marine française est parti jeudi de Corse, avec à son bord des équipements d'exploration sous-marine pour la recherche des boîtes noires de l'Airbus d'EgyptAir qui s'est abîmé la semaine dernière en Méditerranée, a annoncé le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) dans un communiqué
Appareillé de Porto-Vecchio, le bâtiment hydrographique transporte de l'outillage sous-marin conçu par la société française Alseamar, recrutée par les enquêteurs égyptiens pour poursuivre des recherches en eaux profondes au nord d'Alexandrie. Deux enquêteurs du BEA font partie du voyage.
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L'avion de la compagnie nationale égyptienne a disparu avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français, dans une zone où la profondeur peut atteindre 3.000 mètres.
Toujours aucune piste une semaine après le crash
Les boîtes noires, qui pourraient permettre d'élucider le mystère de la disparition de l'appareil, émettent un signal qui permet de les localiser, mais ces émissions cessent au bout de trente jours. Une semaine après la catastrophe, les enquêteurs n'ont encore aucune piste.
Les enquêteurs égyptiens ont annoncé qu'un signal radio avait été reçu par des satellites, d'une balise de détresse située habituellement à l'arrière de la cabine. Cet élément pourrait permettre de restreindre les recherches à la partie arrière du fuselage, ce qui laisse un périmètre de 5 kilomètres, ont-ils précisé.
Un second navire pourrait rejoindre le Laplace
Outre la technologie d'Alseamar, qui vise à "écouter et localiser le signal des balises des enregistreurs de vol", des négociations sont en cours avec une autre entreprise pour "un second navire équipé d'un robot sous-marin d'exploration et de moyens de relevage adaptés à la grande profondeur", explique le BEA.
La société Deep Ocean Search, basée à l'île Maurice, est susceptible d'être le deuxième contractant des autorités françaises et égyptiennes, selon des sources diplomatiques françaises citées par l'AFP et Reuters. Le ministère français des Affaires étrangères avait en effet indiqué mercredi que Paris et Le Caire devaient conclure deux contrats avec deux sociétés françaises pour qu'elles aident à retrouver les boîtes noires de l'appareil. Les coûts doivent être partagés entre la France et l'Egypte.
(avec AFP et Reuters)
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