Archambault retenu pour le Tour de France à la voile

Le chantier naval construit le futur bateau pour la célèbre compétition prévue en 2011.

poitou-charentes/nautisme

Alors que le marché du nautisme navigue en pleine morosité, le chantier Archambault vient d'enregistrer une bonne nouvelle. Le M34 a été retenu par les organisateurs du Tour de France à la voile comme bateau de la compétition en 2011. Il participera également à des courses transatlantiques en équipage. Le monotype, long de 10,34 mètres, a été conçu, comme l'essentiel de la gamme Archambault, par le cabinet d'architectes Joubert, Nivelt, Mercier Design.

Dans les ateliers de Dangé-Saint-Romain (Vienne), la construction du M34 vient de commencer. Le prototype devrait être mis à l'eau au printemps prochain. Une dizaine d'exemplaires verront le jour d'ici à l'été 2010. Prêt à naviguer, le monotype coûtera autour de 160.000 euros.

« L'entreprise est positionnée sur deux segments de marché?: le monotype et la course-croisière. Notre gamme compte six modèles, avec la sortie, cette année, d'un nouveau modèle, le A31, un bateau de 9,55 mètres, qui a été présenté au Grand Pavois de La Rochelle fin septembre dernier et le sera au Salon nautique de Paris », précise Christophe de Kerdrel, directeur commercial de Bateaux Archambault.

Le dernier Grand Pavois, à La Rochelle, s'est plutôt bien déroulé pour le constructeur du nord de la Vienne. Il mise également sur un bon retour de la manifestation parisienne. Le nouveau modèle (A31) « a suscité un vif intérêt auprès des acheteurs. Il est vrai qu'il a déjà gagné plusieurs courses », remarque le directeur commercial.

renommée du « surprise »

Le chantier résiste mieux que d'autres à la crise qui touche de plein fouet le secteur du nautisme. « Depuis cinq ans, nous avons effectué un gros travail à l'exportation. Elle représente aujourd'hui 60 % de notre chiffre d'affaires », souligne Christophe de Kerdrel.

Entreprise familiale créée en 1954 par Jean Archambault, sur le site qu'elle occupe toujours, elle a débuté son activité par la construction de barques pour la pêche en rivière, puis ce furent les canots à moteur. Les années 1960 virent les débuts de l'industrialisation avec des voiliers et des bateaux à moteur en polyester. Le chantier a assis sa renommée avec le « Surprise » déjà écoulé à plus de 1.700 exemplaires et dont les bonnes ventes ne se démentent pas avec une trentaine d'unités nouvelles par an. Codirigée par Jean-Jacques et Emmanuel Archambault, actionnaires à 50 % chacun, la société emploie 45 personnes pour un chiffre d'affaires de 8 millions d'euros. Thierry Thomas, à poitiers

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