Beaucoup de Français restent dubitatifs sur le mécanisme de la taxe carbone. Baptisée "contribution climat-énergie", elle a été adoptée par le parlement à l'automne, mais le Conseil constitutionnel a censuré la partie de la loi de Finances 2010 où elle figurait: les nombreuses exemptions prévues nuisaient, selon les sages, et à l'efficacité, et à l'égalité. Le gouvernement s'est donné jusqu'au 1er juillet pour réécrire son projet.
Pourquoi ne pas profiter de ce délai pour mieux expliquer les enjeux de cette fiscalité écologique ? En partenariat avec "La Tribune", les économistes d'un des plus grands centres de recherche français, TSE, ont décidé de répondre aux principales questions que se posent les citoyens. Ces questions sont celles qui sont "remontées" lorsque nous avons interrogé les internautes sur latribune.fr, que nous avons regroupées par thème. Faut-il vraiment une taxe carbone ? A quoi correspond le taux de taxation de 17 euros la tonne de C02, retenu par le projet ? Le Conseil constitutionnel a-t-il bien fait de retoquer la loi ? La taxe est-elle injuste socialement ? Est-elle pénalisante pour les entreprises françaises ? Pourquoi ne pas alourdir plutôt les normes anti-pollution ? Subventionner la recherche verte, n'est-ce pas une meilleure idée ? Si on rembourse la taxe aux contribuables, où est l'interêt ? Pourquoi n'a-t-on pas fait une taxe au niveau international ? Après l'échec de la conférence de Copenhague, que faut-il faire ?
A raison d'une par jour, les réponses des experts seront publiées dans la page Green Business et en vidéo sur le site latribune.fr jusqu'au 15 mars.
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