Le Medef s'oppose au financement des syndicats par l'impôt

La présidente du Medef, Laurence Parisot, s'est insurgée hier contre le vote par l'Assemblée nationale, dans le cadre du projet de loi sur la démocratie sociale, d'une mesure permettant le financement des organisations patronales et syndicales par une contribution des entreprises, à hauteur d'aumaximum0,15%de la masse salariale.Pour la présidente du Medef, ce "prélèvement obligatoire de plus" sur les entreprises, est une "aberration", qui va "à l'encontre de la position commune adoptée par les syndicats". En instituant une "rente de situation", on risque une "fonctionnarisation des organisations professionnelles et syndicales", les conduisant à "se couper de leurs adhérents", a-t-elle expliqué.Selon elle, les ressources nécessaires aux missions des syndicats et du patronat existent déjà. "Avant de chercher de nouvelles recettes, est-ce qu'on pourrait demander la liste des missions, des charges, et avoir le total des recettes dont chacun dispose ?" s'est elle interrogée, en insistant sur la nécessité de rationaliser la gestion des organismes paritaires et de s'inspirer des modes de financement du dialogue social existant dans les autres pays européens.
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