Bond... John Bond

Ian Fleming a-t-il menti sur 007, le plus célèbre des agents secrets ? L'écrivain, lui-même espion, avait dit avoir créé son personnage un matin de 1952 sous le soleil jamaïquain, en lisant un ouvrage sur les oiseaux d'un ethnologue nommé... James Bond. Hier, les descendants d'un autre espion de Sa Majesté, nommé John Bond et opérant au XVIe siècle, ont contredit cette version, en publiant le journal de David, fils de John, qui relate les exploits de son père et d'un de ses amis, le corsaire sir Francis Drake. Ian Fleming connaissait cette famille, dont la devise était « Non sufficit orbis » (« Le monde ne suffit pas »), et qui sera, comme par hasard, le titre d'un de ses films. Voilà le mythe Bond égratigné, mais l'important est sauf : l'histoire reste « typically british ». Et très lucrative, également : alors que sort sur les écrans le 22e opus (« Quantum of Solace ») de la saga, la recette cumulée des 21 précédents « Bond » représente quelque 11 milliards de dollars. Ian Fleming connaissait cette famille ayant pour devise ?Le monde ne suffit pas?...ParLe TribunRetrouvez Le Tribun sur www.latribune.fr/tribu
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