La crise vous guette. Notre guide pour rester calme

Tout est allé très vite. En décembre 2008 encore, la majorité des cadres (57 %) étaient optimistes sur leur avenir professionnel et le chiffre atteignait même 79 % chez les moins de 30 ans. C'est ce que montrait une très sérieuse enquête de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) auprès d'un échantillon de 1.500 personnes travaillant dans le secteur privé. Mais les chiffres de l'emploi ont fait l'effet d'une douche froide. Avec 90.000 nouveaux chômeurs enregistrés en janvier, un record absolu de hausse mensuelle, le constat s'impose?: la crise économique n'est plus seulement un risque théorique.La France est partie pour une récession de 1,5 % en 2009 ? selon Christine Lagarde (lire page 5). Le temps que les mesures de relance adoptées en France et dans le monde produisent leurs effets, il va y avoir de la casse. Au programme?: davantage de plans sociaux, davantage de faillites, une baisse des investissements et des recrutements, la mise en sommeil de nombreux projets. Statistiquement, parmi nos lecteurs, il y en a forcément qui sont touchés. C'est à eux que ces pages s'adressent. Certains ont peut-être reçu leur lettre de licenciement (cas n° 1). D'autres craignent d'être à leur tour touchés par des réductions d'effectifs (cas n° 2). D'autres enfin, chefs d'entreprise, voient leur affaire menacée par l'effondrement des commandes ou des problèmes de trésorerie (cas n° 3). Loin de nous l'idée de prendre ces cas à la légère. Perdre son travail, quelle que soit la situation de départ, est une lourde épreuve?: elle met en cause l'équilibre d'une existence, puisqu'elle modifie les revenus, les perspectives d'avenir, l'image de soi et les relations sociales. Mais la vie continue. Autant aborder les difficultés en connaissant ses droits, en faisant jouer tous les leviers pour se retrouver dans la meilleure situation possible. Le premier conseil, dans tous les cas de figure, c'est de ne pas rester seul. Après tout, cette crise est générale. Aucune raison de se replier sur soi-même ou de culpabiliser. Les stratégies individuelles sont importantes, mais le collectif compte, on l'a peut-être trop oublié. Et il faut se convaincre d'une chose?: l'économie continue toujours. Même si les transformations qu'elle subit sont profondes. Sophie GHerardi
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