Moins de liberté

L'objectif est clair : étendre la réglementation et la surveillance du régulateur à tous les « hedge funds d'importance systémique ». Pour les fonds français, déjà soumis à la réglementation de l'Autorité des marchés financiers (AMF), le G20 n'apporte guère de changement. De même, les fonds alternatifs commercialisés en Europe entreront dans le champ d'une prochaine directive européenne, attendue pour fin avril. De fait, la déclaration du G20 vise avant tout les fonds domiciliés dans les centres offshore, soit 70 à 80 % des fonds spéculatifs dans le monde. Les régulateurs devront définir les fonds concernés, ce qui ne sera pas une mince affaire, et le curseur des contraintes qui leur seront imposées. La limitation de l'endettement, la séparation du gérant et du dépositaire, une information financière plus complète auprès du régulateur seront sans doute au menu. Ce qui est certain, c'est que les conditions de gestion des hedge funds seront beaucoup moins souples, ce qui bridera leur capacité à saisir les opportunités de marché au plus vite? et en toute discrétion. E.B.les fonds domiciliÉs dans les centres off shore sont les premiers visés.
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