L'amitié historique entre la France et les États-Unis a également une dimension économique. Les États-Unis, premiers investisseurs dans le monde, avec plus de 330 milliards de dollars placés aux quatre coins du globe, selon l'OCDE, sont également les premiers investisseurs étrangers en France, même si, crise économique et financière oblige, le flux de nouveaux projets ralentit.Selon l'Agence française des investissements internationaux (Afii), plus de 3.700 entreprises américaines sont actuellement présentes en France. Elles emploient environ 750.000 salariés, dont 46 % travaillent dans l'industrie manufacturière. Soit 163.000 personnes. On recense également 63.000 salariés dans les activités commerciales et 21.000 personnes dans des centres de recherche. Au cours de la seule année 2008, les entreprises américaines y ont lancé 121 pro- jets permettant la création de 6.111 emplois.Le commerce bilatéral témoigne également de cette étroite relation. Selon les services des Douanes, les États-Unis étaient le troisième fournisseurs de l'économie française en 2008, derrière l'Allemagne et l'Espagne. Ils étaient également notre deuxième client, derrière l'Allemagne.produits manufacturésSans réelle surprise, ce commerce bilatéral est assez nettement à l'avantage de la première économie mondiale. Alors que les exportations tricolores à destination des États-Unis tutoyaient les 24 milliards d'euros en 2008, les ventes américaines vers la France s'élevaient à 26,4 milliards d'euros. Un écart quasi similaire à celui observé en 2007.Quels produits sont échangés entre les deux pays ? Essentiellement des biens manufacturés à haute valeur ajoutée produits par les industries aéronautiques et pharmaceutiques. Fabien Piliu

latribune.fr

18 Juin 2009, 1:39

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