Pepsi célèbre en fanfare son cinquantième anniversaire en Russie

RussieAlors que la visite de Barack Obama en Russie touche à sa fin, PepsiCo, le grand groupe américain de boissons sans alcool et de friandises, a annoncé son intention d'investir 1 milliard de dollars en Russie sur les trois prochaines années, misant sur ce pays malgré la crise financière qui l'a frappé de plein fouet. PepsiCo poursuit donc ainsi sa stratégie d'expansion vers les marchés émergents.Cet investissement, réalisé avec l'embouteilleur Pepsi Bottling Group (PBG), porte le montant total des dépenses des deux groupes dans le pays à 4 milliards de dollars. Le groupe américain, qui célèbre ce mois-ci les 50 ans de présence de Pepsi en Russie, s'apprête d'ailleurs à inaugurer ce matin une usine dans la banlieue de Moscou, à Domodedovo, appelée à être la plus importante usine de PepsiCo dans le monde. Évalué à 180 millions de dollars, « cet investissement reflète très clairement notre grande confiance dans la Russie et notre engagement de long terme dans ce marché très important », a déclaré la PDG de PepsiCo, Indra Nooyi, qui participait à une rencontre d'affaires présidée par Barack Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev. Le géant américain a aussi prévu de construire une nouvelle usine de biscuits dans la ville méridionale d'Azov ainsi qu'un centre de distribution de jus de fruits pour sa marque Lebeyansky, acquise l'année dernière.investisseurs enthousiastesPreuve de l'intérêt que suscite le marché russe, Deere & Company, un fournisseur de produits et de services agricoles et forestiers, a, lui aussi, annoncé hier qu'il comptait investir 500 millions de dollars en Russie dans les cinq ou sept années à venir. Au risque de tempérer l'enthousiasme des investisseurs, Barack Obama a toutefois appelé hier le gouvernement russe à combattre la corruption et à faire respecter le droit dans l'économie. « Un système de lois efficace et mûrement réfléchi représente la condition d'un développement économique soutenu. Partout, on doit pouvoir faire des affaires ou aller à l'école sans avoir à payer de dessous-de-table », a-t-il déclaré devant la Nouvelle École économique de Moscou. Roman Turek
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