Sarkozy veut changer le monde avec Obama

Éric Besson s'est frotté les mains. Angela Merkel, Tony Blair, la présidente du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf, et un parterre d'économistes entouraient hier matin Nicolas Sarkozy pour l'ouverture du colloque sur la crise organisé par le secrétaire d'État à l'Économie numérique. L'ex-socialiste, qui veut « faire bouger les lignes » du débat intellectuel en France, a particulièrement goûté l'hommage rendu par le chef de l'État à l'ancien Premier ministre Michel Rocard. Qui en retour a chaleureusement applaudi Nicolas Sarkozy. mise en garde Le président de la République a souligné que la crise avait réorganisé le débat public entre « réformateurs de gauche et de droite » et « conservateurs de droite et de gauche ». Inutile de préciser qu'il range résolument la France dans le camp du « mouvement ». À moins de deux semaines de l'installation de Barack Obama à la Maison-Blanche, le chef de l'État français a lancé une mise en garde aux États-Unis au sujet du prochain sommet du G20. « Les décisions, nous les prendrons le 2 avril à Londres. Soit les États-Unis accompagneront ce changement, et je l'espère de tout c?ur, parce qu'un nouveau président apportera son intelligence, son dynamisme et son ouverture, et nous changerons le monde avec les États-Unis. Mais nous n'accepterons pas le statu quo, nous n'accepterons pas l'immobilisme, nous n'accepterons pas le retour de la pensée unique », a affirmé Nicolas Sarkozy. Angela Merkel a de son côté prôné la création d'un « conseil économique » mondial aux côtés du Conseil de sécurité de l'ONU. H. F.
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