claire rousselDirectrice despartenariats scientifiques et institutionnels chez Roche France.Pourquoi avoir créé une direction des partenariats en septembre 2008 ?  Aujourd'hui, développer un médicament est de plus en plus complexe, il faut comprendre les mécanismes de développement de la maladie, savoir sur quel type de population la molécule sera la plus efficace? Bref, être capable de mener des études « de la paillasse du chercheur au lit du malade ». Face à l'enjeu, et pour renforcer des partenariats entre la R&D du groupe Roche et des équipes françaises, il était essentiel de structurer notre approche au sein d'une direction spécifique.Comment réagissent les chercheurs académiques à votre initiative ?Chacun s'accorde à reconnaître que la mise en commun des expertises constitue un facteur clé pour une recherche performante et innovante. Les chercheurs français accueillent de manière favorable cette démarche de partenariats.De combien de partenariats dispose Roche France ?Nous avons déjà signé plus d'une quinzaine de partenariats avec des instituts de recherche (Institut national du cancer, IGR, centre Léon-Bérard?) et des biotechs, notamment en cancérologie. Une dizaine de projets médicaux associent recherche fondamentale et clinique. Nous allons y consacrer un peu plus de 16 millions d'euros entre 2008 et 2011.Propos recueillis par A. T.

latribune.fr

24 Juin 2009, 1:45

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