Le constructeur indien concepteur de la Nano, la voiture la moins chère du monde, est dans la tourmente. Alors que la Nano ne sortira finalement pas avant 2009 tant le projet a pris de retard après la décision de changer le site de l'usine, suite à l'opposition violente des paysans expropriés, le groupe est désormais confronté au ralentissement du marché indien. En octobre, les ventes de véhicules Tata ont reculé de 5,6 % sur un an. Et sur l'ensemble du troisième trimestre, elles ont cédé 1,1 %, pendant que le bénéfice net reculait de 34 %. Le constructeur souligne que l'industrie automobile « demeure sévèrement touchée par la raréfaction des crédits et les taux d'intérêt élevés », qui amènent les consommateurs à repousser leurs achats. Du coup, le groupe a mis au chômage technique pour quelques jours trois de ses usines. Et, pour ne rien arranger, l'augmentation de capital lancée pour refinancer l'acquisition, au printemps dernier, de Jaguar et Land Rover a échoué en raison de la chute de l'action Tata Motors en Bourse. P. de J., à new dehl

latribune.fr

25 Nov 2008, 1:27

Partager :