Réorganisation a minima d'EADS

La montagne a accouché d'une souris. La réorganisation d'EADS, que son président exécutif Louis Gallois voulait ambitieuse, apparaît comme une réforme a minima. Les questions nationales mais aussi d'ego ont enrayé les différentes pistes évoquées. Très vite, le projet de fusion entre EADS et Airbus a été écarté en raison du refus allemand de la mise en place d'un siège unique à Toulouse. Quant à la séparation du groupe en deux branches distinctes, l'une de construction d'avions, l'autre regroupant la défense et l'espace (Eurocopter aurait constitué une troisième division, contre cinq aujourd'hui), elle n'est qu'à moitié réalisée. Car si Military Transport Aircraft, la division en charge du programme de l'avion de transport militaire A400M va être intégrée à Airbus pour constituer un pôle avions unique, le projet de fusion entre les activités défense-sécurité et Astrium (espace) ne va donner lieu qu'à une « coordination ». Aussi, pour donner plus de poids à sa réorganisation, Louis Gallois étudie toujours la possibilité de doter EADS du statut de société européenne (« La Tribune » du 4 décembre), qui permettrait d'effacer, par la mise en place d'un contrat unique, les multiples barrières entre les filiales et la maison mère. F. G.++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++
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