2,6 milliards pour les mesures du sommet social

- Prime pour les familles : 150 euros seront versés en juin aux 3 millions de familles bénéficiant de l'allocation de rentrée scolaire (ARS) (coût de la mesure : 450 millions d'euros).- Services à la personne : des chèques emploi-service universel (CESU) préfinancés par l'État sont créés. Ces bons d'achat de 200 euros seront destinés aux 600.000 ménages bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) qui ont besoin d'aide à domicile, aux 470.000 familles bénéficiaires du complément mode de garde gagnant moins de 43.000 euros par an et ayant besoin de faire garder leur enfant, aux 140.000 foyers ayant un enfant handicapé et aux demandeurs d'emploi qui retrouvent un emploi et ont besoin de solutions temporaires pour faire garder leurs enfants.- Indemnisation chômage des jeunes et des précaires : une prime de 500 euros leur sera versée s'ils peuvent justifier entre 2 et 4 mois de travail. Elle sera financée par l'État et versée à partir du 1er avril.- Chômage partiel : le taux d'indemnisation du chômage partiel sera porté de 60 % (actuellement) à 75 % du salaire brut. Une convention État-Unedic permettra de partager le surcoût entre l'entreprise, l'État et l'Unedic.- Fonds d'investissement social : Ce fonds sera doté de 2,5 à 3 milliards d'euros et financé pour moitié par l'État.- Partage de la valeur ajoutée et du profit : une mission de concertation est confiée à Jean-Philippe Cotis sur le partage de la valeur ajoutée, dans les entreprises privées et publiques. Sur la base de son rapport, les partenaires sociaux engageront des discussions sur ce thème.- Rémunération des dirigeants : comme aux patrons des banques, le chef de l'État demande aux mandataires sociaux de renoncer à leur part variable lorsque leurs entreprises recourent massivement à du chômage partiel ou décident de licencier massivement.- Négociations à venir : les partenaires sociaux sont invités à réfléchir à la manière d'associer les institutions représentatives du personnel en amont des restructurations. Dans le même esprit, ils veilleront à permettre, lorsqu'une aide directe (venant de l'État, d'une collectivité locale ou de l'Union européenne) est attribuée aux entreprises, que celle-ci fasse « immédiatement l'objet d'une procédure d'information-consultation du comité d'entreprise ». Ce dernier pourra émettre un avis sur cette aide et en assurer le suivi. i. m.
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