Une fiscalité variable

Les obligations présentent au moins un point commun avec les livrets fiscalisés : la rémunération servie est très inférieure au taux brut affiché dans les publicités. Les gains sont en effet soumis, au choix, à l'imposition sur les revenus, ou au prélèvement libératoire forfaitaire. Dans ce cas, le fisc retiendra 18 % d'imposition sur les intérêts, 11 % de prélèvements sociaux et, depuis 2009, 1,1 % pour la taxe RSA. Une astuce pour calculer la rentabilité : il suffit de multiplier le taux brut par 0,699.Deux moyens permettent néanmoins d'alléger la pression fiscale. Première solution : placer vos obligations dans une assurance-vie. Pour peu que le contrat ait plus de huit ans, et que la part des plus-values dans les retraits n'excède pas 4.600 euros par an (9.200 euros pour un couple), vous n'aurez aucun impôt à payer. Mais pas moyen d'échapper aux 12,1 % de taxes. La seconde ? Opter pour un fonds à échéance (lire ci-contre). La fiscalité appliquée est celle des plus-values sur valeurs mobilières. Vous n'aurez pas un centime à débourser tant que le montant cumulé des ventes de l'année en FCP, Sicav et actions n'excédera pas un seuil, fixé à 25.730 euros pour 2009. A. P.
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