Royaume-Uni La carotte et le bâton

Les contribuables britanniques détenant des comptes à l'étranger pourront présenter à partir du 1er septembre prochain (et jusqu'en mars 2010) leurs demandes ?d'amnistie? sur les profits réalisés et non déclarés. Contrairement au cas italien, l'amnistie britannique introduite par le chancelier de l'Échiquier, Alistair Darling, tient plus du bâton que de la carotte. Pour bénéficier de cette « new disclosure opportunity » (NDO), il faudra en effet payer les impôts normalement dus et 10 % de la taxe due en plus, voire 20 % si le contribuable avait déjà été sollicité lors la précédente amnistie de 2007. Les fraudeurs sont exhortés à saisir cette chance unique de se mettre en règle car alors qu'en 2007 le fisc britannique avait demandé à seulement cinq grandes banques de lui fournir des informations sur les détenteurs de comptes « offshore », cette fois-ci 260 institutions financières sont sommées de fournir aux autorités ces informations. Et les fraudeurs récalcitrants risquent de voir leur nom jeté en pâture au public. Il y a deux ans, Londres avait ainsi encaissé en moyenne 189.000 livres (220.000 euros) d'arriérés d'impôts par contribuable. Aujourd'hui, le fisc espère récupérer 500 millions de livres (581 millions d'euros) sur quatre ans. F. P. W.
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