Le wi-fi se démocratise

Avec 30.000 points d'accès (hot spots) wi-fi sur tout le territoire, la France est l'un des pays les mieux équipés au monde après les États-Unis et la Grande-Bretagne. Et pourtant se connecter à Internet dans les lieux publics (aéroports, gares, centres de conférences?) reste un parcours du combattant en raison, principalement, des problèmes d'authentification de l'utilisateur. Réunis dans l'association Wireless Link, les sept opérateurs français de hot spots veulent aujourd'hui simplifier et démocratiser le wi-fi public. Et, trouver de nouvelles sources de revenus.unique au mondeAvec l'appui des fabricants de cartes à puce Gemalto et Oberthur Technologies ainsi que de Netinary, spécialisée dans l'accès Internet sécurisé, Wireless Link a mis au point une technologie qu'elle dit unique au monde. Celle-ci assure l'inter- opérabilité entre les différents réseaux wi-fi publics. Un abonné de Bouygues Télécom pourra par exemple se connecter sur une borne Orange, les opérateurs s'entendant ensuite sur la répartition des revenus. La connexion sera sécurisée grâce à une clé insérée dans l'ordinateur et l'utilisation d'un code à quatre chiffres comme pour un téléphone mobile. Selon Jean-Dominique Pit, président de Wireless Link, mais aussi directeur de la stratégie chez SFR, cette innovation s'intègre parfaitement au plan numérique 2012 du gouvernement, qui souhaite « offrir l'accès à l'Internet haut débit pour tous et assurer la confiance en ligne ».La technologie est prête. Reste maintenant aux opérateurs à la lancer. Et à déterminer son prix de vente. « Ce sera à chaque opérateur de déterminer sa politique commerciale », indique Joël Gaget, le directeur général de Wireless Link. Selon Jean-Dominique Pit, les premières offres pourraient être proposées dès le début de l'année 2009, notamment en accompagnement de la vente de mini-PC (Netbooks) et en complément des clés de connexion à Internet via le réseau de téléphonie mobile 3G. L'étape suivante pour Wireless Link est de promouvoir cette technologie à l'étranger et tenter d'en faire un standard. Olivier Pinaud
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