Un fonds souverain à la française

Ce midi à Montrichard (Eure-et-Loir), le président de la République, Nicolas Sarkozy, présentera les modalités du nouveau fonds souverain français. Annoncé dans son principe le 23 octobre dernier, ce fonds a vocation à financer « des projets industriels novateurs et audacieux ». Mais l'intervention de l'État ne sera possible que parce que, une fois de plus, son bras armé, la Caisse des dépôts, est là pour apporter les financements nécessaires. D'un montant proche de 20 mill iards d'euros, ce fonds souverain sera logé dans une filiale ad hoc de la CDC. Cette entité disposera certes de moyens apportés par la Caisse, mais elle devrait également lever de l'argent en émettant des titres, et pourrait accueillir également d'autres investisseurs institutionnels, comme l'Agence française des participations de l'État.Le député UMP Olivier Dassault avait été chargé d'une « mission sur les fonds souverains » : il devrait remettre son rapport début décembre. Favorable à la création d'un « fonds stratégique d'intervention », il défend l'idée d'un « fonds de fonds ». Et propose que la majorité de ce fonds reste française ou européenne (à hauteur de 60 %), le restant (40 %) étant financé par des petites participations « de fonds d'Abou Dhabi ou de Singapour par exemple ». Au total, espère le député, le fonds pourrait atteindre 500 milliards d'euros.
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