« Quand la publicité est moins bonne, il faut avoir d'autres relais de croissance, par exemple le numérique », a indiqué Nicolas de Tavernost, lors d'un point sur sa filiale M6 Web. En un an, M6 a donné un coup d'accélérateur à sa stratégie sur Internet, grâce au rachat de Cyréalis (éditeur de sites). Lancé hier, Teva.fr se positionne comme un portail féminin, allant au-delà de la chaîne du même nom. Il vise d'ici fin 2009 la rentabilité et plus de 1 million de visiteurs uniques, seuil jugé critique dans la publicité en ligne.La vidéo cibléeAlors que la conjoncture accentue la pression sur les prix de la publicité, le groupe tente de proposer le ciblage le plus fin possible à ses annonceurs et des espaces premium comme la vidéo. En août, M6 Web a relancé Turbo.fr, et en octobre Deco.fr. Tous deux attirent plus de 1 million de visiteurs uniques par mois. Clubic.com, site high-tech apporté dans la corbeille de Cyréalis, enregistre 4,7 millions de visiteurs uniques. Dans la vidéo, M6 Web mise sur M6 Replay, site de rediffusion des émissions de la chaîne (« catch up TV »).Mais la publicité n'est pas la seule source de revenus de M6 Web. « La publicité pèse 50 % du chiffre d'affaires Internet, 30 % vient de la comparaison de prix, et 20 % des microtransactions », précise Nicolas de Tavernost. M6 Web est propriétaire d'Achetezfacile, un comparateur de produits high-tech, également proposé en marque blanche à d'autres sites. M6 Web a aussi décliné, en France, Abbohotel, un monde virtuel à destination des enfants où les transactions sont réelles?: sur 500.000 membres actifs, 50.000 achètent de la décoration virtuelle pour 10 euros par mois. En 2008, M6 Web a généré 86,7 millions d'euros de revenus, un chiffre qui comprend M6 Mobile (téléphonie mobile). Sandrine Cassini 500.000 membres actifs, achètent de la décoration virtuelle pour 10 euros par mois.

latribune.fr

03 Févr 2009, 1:31

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