crise ouverte à l'assemblée

La tension demeure vive à l'Assemblée nationale, après les incidents survenus dans la nuit de mardi à mercredi lors du débat sur la réforme controversée du fonctionnement du Parlement. Les députés socialistes avaient quitté l'hémicycle en chantant « la Marseillaise ». Hier après-midi, les élus PS ont boycotté la séance des questions au gouvernement. Une première. Martine Aubry a reproché au président UMP de l'Assemblée, Bernard Accoyer, d'être responsable d'un incident qu'elle a qualifié de « très grave ». De son côté, le Premier ministre, François Fillon, a appelé les socialistes « au calme et à la raison ». Bernard Accoyer a joué l'apaisement en promettant des concessions à l'opposition sur la programmation des débats. Mais le climat risque de rester à l'orage entre une gauche qui crie à « l'étouffement des contre-pouvoirs » et une droite qui dénonce « l'obstruction » parlementaire. Le PS a déposé une motion de censure qui pourrait être débattue mardi prochain. H.F.
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