« Investir pour sauver l'emploi »

flash infoLes premiers effets du plan de relance se verront au second trimestre 2009. Sans surprise, Marc-Philippe Daubresse, député du Nord et secrétaire général adjoint de l'UMP, s'est voulu rassurant, hier à « La Tribune » BFM sur BFM TV, sur la politique menée par le président Sarkozy et le gouvernement Fillon. « Aujourd'hui, c'est bien l'emploi qui est le vrai sujet par la relance de l'investissement », a-t-il estimé. Autrement dit, la revendication sur le pouvoir d'achat des salariés n'est plus la priorité. Et le Premier ministre, François Fillon, est dans son rôle pour dire de faire attention « à un moment donné sur le déficit public ». Favorable à titre personnel à l'interdiction des stock-options, il défend le principe du bouclier fiscal à 50 % des revenus mais souhaite que l'Assemblée nationale vote en septembre une imposition minimale. L'une des grandes priorités de l'Élysée consiste à favoriser l'emploi des jeunes. Le président Sarkozy en aurait bien conscience. Et le haut-commissaire à la Jeunesse, Martin Hirsch, va annoncer de nouvelles mesures. « Il y aura un plan important pour les jeunes avant l'ét頻, a-t-il confirmé. Le chef de l'État ne va pas abandonner l'industrie française : « Des mesures de réindustrialisation sont en train d'être préparées à l'Élysée. Il faut un dispositif complet. » Par exemple, le plan de l'automobile a été essentiel. Selon le parlementaire, Renault aurait pu disparaître en l'absence d'un tel dispositif.volontarisme politiqueLe député connaît d'autant plus la question qu'il est chargé de suivre auprès du ministre de la Relance, Patrick Devedjian, la mise en ?uvre du plan de relance en Champagne, Picardie et Nord-Pas-de-Calais. « Sarkozy a fait du volontarisme politique. Ce n'est pas du protectionnisme de relocaliser des industries chez nous », a-t-il indiqué. Et il est hors de question de prendre les chefs d'entreprise comme boucs émissaires. Sur le terrain, le député UMP a relevé des dysfonctionnements. Un exemple, « les assurances-crédits ne jouent pas le jeu. Je me demande si l'État ne devrait pas davantage intervenir dans l'assurance-crédit », avance-t-il. Dès cette semaine, le député formulera des propositions dans ce sens au ministre Devedjian. F. H.
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